Préambule 3
La perversion par la culture 6
La sexualité dans le monde animal 8
La conscience, le propre de l’homme? 13
Les pulsions, ses origines 15
Le plaisir au centre de nos vies 20
La conscience de soi 24
L’homosexualité dans le règne animal 27
Les déviances dans l’histoire 31
L’inceste 33
Freud et l’homosexualité 36
L’homosexualité et la génétique 38
Caractérisation physique de l’excitation 41
Retour à la psychanalyse 44
La première explication 45
La violence. 47
La transgression sexuelle 50
La scatologie 52
L’homosexualité 54
L’homophobie 60
La pédophilie 63
La zoophilie et la paraphilie 67
L’identification 70
Les réponses de la nature 75
L’homosexualité a-t-il un sens ? 77
Les jumeaux 79
Analyse 82
Mise en garde 94
La politique et la sexualité 96
Les religions 98
Expérimentations 101
Conclusion 105
Résumé 111
Préambule
Pris dans le tourbillon des grandes avancées technologiques, de plus en plus stressés, soucieux, les hommes ont oublié, ou plutôt, ont nié leurs origines.
Notre intelligence et notre désir inconscient de nous dissocier du monde animal nous poussent à nous imaginer comme une espèce à part, convertissant cette notion dans l’élaboration d’une sexualité ordonnée et intellectualisée. Or, nos moindres faits et gestes, nos moindres pensées sont justement le reflet de nos instincts.
Seulement, ce monde nous apparaît imparfait dans ses mécanismes de survie, définis par le plébiscite du champion qui repousse l’imperfection hors du champ de bataille. Ceci heurte notre sensibilité humaniste dont la vocation est contraire à ce déroulé d’égoïsmes. La sélection naturelle, le moteur qui façonne la vie, par voie de conséquence nos vies, et son aspect impitoyable, sans état d’âme, constitue très probablement le ferment de notre volonté de nous en écarter.
Ceci ne laisse le champ libre à aucune ambigüité, cette expertise néfaste d’une mise à l’écart de tous nos réflexes animaliers, sert de détonateur à l’émergence de frustrations et l’institution psychologique humaine s’en trouve malmenée. Nous voulons refaçonner nos mœurs, en particulier le sexe, autrement dit la face la plus crue et la plus indomptable de notre intériorité, dans laquelle la réflexion passe au second plan, et ces manipulations sans fin, nous précipitent invariablement vers les mêmes égarements. Certains écartent d’un revers de pensée leurs pulsions et pensent pouvoir refaçonner un monde intérieur, en réorientant leurs esprits vers une « spiritualité » qu’ils envisageront comme l’essence même de leur personnalité, circonscrire leurs aspirations prosaïques. Cependant, écoutez votre animalité et vous comprenez qu’aucun individu n’est capable de contrôler les pensées érotiques qui ravissent l’esprit, l’inhibition de cette imagerie luxurieuse nécessite une discipline, reconduite tout au long de la vie : Chassons le naturel, il revient au galop !
Or, l’approche non assumée de notre vigueur animale, que nous charroyons, est pervertie dans l’interprétation humaine d’une sexualité décalée de ses aspirations naturelles. La nature nous a légué le degré de conscience le plus élevé du bestiaire animalier mais elle a aussi codifié le versant charnel qui jusqu’à présent n’a jamais été démenti puisque nous faisons toujours parti des survivants de l’hécatombe des espèces disparues. À travers cet ouvrage, je souhaite souligner le fait que l’homme est sous la domination de ses pulsions, avec ses singularismes certes, mais l’intervenant naturel interfère et influe perpétuellement ses pensées inconscientes comme conscientes. L’objectif de la démonstration : les errements actuels ne sont qu’une des conséquences d’une détérioration de notre intégrité naturelle sous l’emprise de l’évolution de nos civilisations.
Mais justement, qu’en est-il de notre naturel ? Le thème de la sexualité me paraît judicieux pour aborder cette composante indivise1 de l’être. Indépendamment des classes sociales, des opinions politiques, des épreuves de la vie, la libido reste l’interface essentielle de la réalisation d’une vie affective digne de figurer dans les chroniques de Cupidon. Limiter cette composante par le biais d’une culture, qui finalise une civilisation emprisonnée sous le carcan d’une morale religieuse, engendrent des dissociations par des interdits trop contraignants qui compromettent l’épanouissement voire détournent les fidèles de la croyance en la nature. L’absence d »une sexualité est aussi une perversion.
Ce livre ne se situe pas dans un domaine scientifique prédéfini : psychologie, biologie, sciences sociales. Bien au contraire. Il est le fruit de réflexions personnelles qui se sont construites au fur et à mesure du temps, de mes rencontres, de mes discussions. Je souhaite vivement exposer mes propres hypothèses qui s’inspirent de lectures d’analyses de psychanalystes entre autres, souvent empreintes d’une influence judéo-chrétienne dans les sociétés occidentales. Bien évidemment, je ferai référence à certains théoriciens, pour les contredire comme pour appuyer mes propos. Cet ouvrage me permettra d’exprimer mon opinion dans une démarche simple qui est celle de pouvoir être lu et compris de tous, car chacune des conjectures développées est vérifiable sans instrumentation et sans cursus spécialisé.
La perversion par la culture
Notre sexualité se construit autour de l’instinct, héritage d’un passé lointain, et de la psychologie, patrimoine plus récent de notre pensée millénaire2. Notre intelligence, à l’origine de la diversité des cultures, se fondera sur ces mêmes cultures, reflet d’une société, pour persuader les hommes qu’il s’agit du meilleur processus. Nous sommes face à un conditionnement évident qui nous apparaît comme une vérité.
Le terme sexualité est apparu au XVIIIème siècle en Occident et se rapproche d’une conception contemporaine, plus informée, sur le réalisme des théories développées afin de décrire les fonctions sexuelles et la sociologie mise en jeux dans les sentiments amoureux. A la fin du XIXème, les chercheurs ont supposé l’existence d’un instinct de reproduction, qui expliciterait l’orientation innée vers le partenaire sexuel additionnel pour l’acquisition du chaînon manquant, un descendant, nécessaire à la perpétuation de l’espèce. Mais il est apparu qu’au-delà de ce dispositif génétique, nos coutumes sexuelles seraient le fruit d’apprentissages.
Selon Dominique Lestel3, philosophe et éthologue4 français, nous pouvons distinguer quatre approches majeures liées à la sexualité sur les relations animal/homme et nature/culture. La plus courante, d’obédience moraliste, est celle selon laquelle la libido serait un mal nécessaire devant être codifié. Dans toutes les cultures humaines, il existe une codification morale des actes sexuels qui constitue un socle contraint. Ensuite, nous avons une analyse purement biologique qui considère, cette fois-ci, la sexualité comme tout à fait naturelle, tous les mammifères étant convaincus de cette nécessité pour se reproduire, par conséquent aucune règle n’est à instaurer. Pour d’autres encore, la procréation est une activité politique qui permet aux individus de se situer par hiérarchisation sociale et d’intriguer afin de créer des jeux d’alliances. Enfin, nous complèterons ce tableau avec la conception existentialiste. La sexualité permet aux hommes de se construire et de s’épanouir car, à travers ses interdits et ses autorisations, ils peuvent se façonner une romance par référence à celles des autres.
Les déductions que nous pouvons extrapoler de ces multiples approches sur la polémique des enjeux sociétaux liés à la libido, qu »en dépit d’un caractère inné, le fleuron de la création s’éteint dans une sexualité artificialisée. Cette singularité humaine de reconstruire un pan important et primordial de notre individualité, au profit du matérialisme, ouvre sur une conception qui nous apparaît évidente, de nos idées contrefaites sur les pulsions érotiques. Nous en arrivons à disserter sur les relations sexuelles par l’intermédiaire de ce prisme déformé d’une vision judéo-chrétienne, islamiste, bouddhiste etc.
Nous tenterons de démontrer, qu’en dépit de nos certitudes, nous sommes et restons des animaux obligés d’une représentation morale et cette divagation ne rompt pas nos liens avec la nature. Visiblement, dans aucune société, une femme ne déambule nue dans la rue à l’exception des tribus isolées plus spontanées.
La sexualité dans le monde animal
Mais débutons par la genèse. D’où venons-nous ? Nous pouvons nous interroger sur ce sujet étant donné que la copulation est considérée comme l’impétuosité la plus vil de l’homme. Idée communément répandue dans la plupart des religions qui constituent un des aspects forts de nos cultures, et selon laquelle les pulsions doivent être contrôlées et réservées à la reproduction dans un contexte prédéterminé.
Contrairement à certaines idées reçues, l’animal n’a pas un rapport à la sexualité uniquement reproductif. Ces écarts nous pouvons aisément le remarquer chez certains mammifères pratiquant des accouplements sans aucun lien avec la procréation. Le dauphin, mammifère marin, s’enorgueillit d’une activité sexuelle très diversifiée et celle-ci ne se limite pas au coït vaginal. Il s’exerce à des pratiques homosexuelles liées à un gradient de conscience plus élevé, il s’entraîne inconsciemment en vue d’une sexualité hétérosexuelle, avec un plaisir immédiat et un Kâma-Sûtra5 sous-marin, imaginatif. Pourquoi ce ressenti d’un intellect plus élevé ? Parce qu’il transgresse son héritage sexuel. D’autre part, ces liens extra reproductifs renforcent les liens du groupe et dérivent parfois vers un attachement que l’on pourrait qualifier de romantique, pour preuve : la perte du partenaire de jeux peut entraîner une forme de mélancolie chez certains Tursiops6.
Durant des siècles, nous avons tenté de mettre en évidence un particularisme à travers un regard partisan sur cette composante de vie, dont la finalité était de sortir l’homme de l’animalité. Or, la dissemblance se situe avant tout objet dans le constat que l’homme détient, en tant que représentant d’un pluriel de la classe des mamellaires, la sexualité la plus diversifiée parce qu’elle est le produit de son imaginaire, de sa fécondité d’esprit, en un mot, de son intelligence. Les psychanalystes ont inventorié plus de 500 particularismes sexuels au crédit d’un seul coupable, l’homme.
Resituons-nous dans l’arbre généalogique. Les chimpanzés sont, parmi les primates, nos plus proches parents. Une distinction existe entre deux espèces : les chimpanzés robustes, Pan troglodytes, et les chimpanzés graciles, Pan Paniscus, autrement dit ce que nous appelons couramment les chimpanzés et les bonobos. L’homme fait partie de la même famille, celle des primates. Notre différenciation est nominativement désignée par le terme, homo pour nous et pan pour les chimpanzés. Certaines études ont révélé que nous partagions plus de 98% de nos gènes avec ce singulier cousin, le bonobo, et en conséquence, il s’agit du singe dont nous sommes le plus proche sur le plan organique. Sous l’angle sociologique, les correspondances sont-elles aussi flagrantes ?
Les bonobos sont devenus populaires en raison de certaines spécificités relatives à leur vie sexuelle. Ces simiens7 possèdent en effet une sexualité libre et abondante, et cela sans aucun tabou à l’inverse des hommes qui sans cesse règlementent, imposent des contraintes à l’ensemble des aspects composant leur vie, ce qui est légal ou illégal, ce qui est moral ou immoral. Nous n’avons de cesse de nous cloisonner et de pervertir notre essence animale. Les bonobos, quant à eux, usent du sexe à répétition, sans limite légale, surtout et principalement pour éprouver du plaisir. Cette thérapie les libère du stress et les délivrent des tensions sociales. L’autre vocation séduire un autre membre de la communauté. Certains scientifiques qualifient ces empressements extatiques de sexualité conviviale. Cette culture du plaisir érotique existe sans nul doute car la morale dans le monde animal n’est pas entachée d’hypocrisie.
L’acte sexuel représente alors chez les bonobos, une recette afin de maintenir la paix à l’intérieur du groupe, celui-ci étant dominé, chez ces primates, par les femelles, cette hiérarchie minimise notamment les élans amoureux accompagnés de gestes préparatoires, en d’autres termes de préliminaires. Dans ces conditions, nous pourrions présupposer qu’à l’image des hommes, ces presque humains n’ont pas de déterminisme sexuel, hypothèse soutenue par une large majorité des psychanalystes.
Les femelles bonobos, contrairement à l’idée reçue, peuvent s’adonner à la violence dans les mêmes proportions que les mâles. Dans ces cohortes primitives, il semblerait que se soit les dominants traditionnels qui soient déficitaires en testostérone. La testostérone, hormone masculine par excellence influence d’une manière non négligeable le tonus musculaire et en parallèle, renforce les comportements agressifs. Cette hormone ne fait pas défaut chez les femelles et alimentent une suprématie féminine qui leur permettent de faire jeu égal avec les mâles, notamment dans la sélection des partenaires pour la stricte reproduction pour laquelle elles en sont, la majorité du temps, les instigatrices. La sérotonine, molécule moins renommée, semble privilégiée par les généticiens et neurobiologistes pour la mise en œuvre des jeux de domination. Les travaux des neuropsychiatres aboutissent à la conclusion, que le tragédien de la troupe primitive choisit d’être dominant ou dominé par convenance personnel. L’exercice du pouvoir est épuisant dans ces castes archaïques ou la confrontation est rude et se pratique du lever au coucher du soleil. Pour en revenir à la cour de ces douces maîtresses, leur choix inconscient durant la période d’ovulation, incidemment orchestré par une augmentation du taux hormonal, concourt à la remontée de leurs exigences, elles rejettent alors, les mâles pubères pour se tourner vers ceux qui présentent les caractéristiques sexuelles les plus avantageuses et d’autres atouts de l’ordre de l’invisible. Cet invisible, les phéromones8, codirigent leurs envies vers un partenaire mature. En d’autres termes, leur niveau de désir va atteindre un paroxysme vis-à-vis d’un semblable, au masculin indiscutablement attirant.
Durant des décennies, les scientifiques influençables et influencés, ont tenté par tous les moyens de dissocier l’homme de l’animalerie, en démontrant que celui-ci serait différent car doté d’une plus grande intelligence, d’une conscience et plus particulièrement de la conscience de soi. Nonobstant les nombreuses avancées réalisées sur le sujet de la dichotomie homme/animal, nous restons, en France, relativement fermés à l’hypothèse selon laquelle l’homme serait un animal comme les autres, la tendance s’orientant plutôt vers l’idée d’une exception humaine. Les penseurs partent du principe selon lequel, les disfonctionnements de notre espèce seraient dus à la nature et que la culture aurait été créée dans l’objectif de les atténuer.
Depuis deux millions d’années, les hominidés, dont nous sommes les derniers représentants, ont connu de nombreuses mutations, sur le plan génétique maximisant la conception du réseau cérébral, nous permettant de concevoir des civilisations dans un spectre large d’innovations tant sur le plan culturel, technique, artistique, conceptuel, ces dérives méningées remodelant notre sexualité pour la soumettre à une vision détachée du réel, lui faisant perdre sa spontanéité par l’oubli de son fonctionnement intrinsèque. Nous avons encore à l »esprit l’expression de la virilité attachée à la force, la combativité et la brutalité, source d’une dissociation humaniste, or, la domination du singe, dans la réalité, se module sur des rapports de conspirations plus subtiles, nous observons au sein du peuple Bonobo, un échangisme fondé sur la douceur relationnelle puisqu’ils évacuent leurs stress et leurs angoisses justement par les actes sexuels. La fréquence des coïts pour un même individu est de l’ordre d’une extase toutes les 90 minutes.
Pour clore cette partie, nous pouvons affirmer que la sexualité, chez l’homme, a certes évolué mais qu’elle n’a jamais été détrônée par un artifice quelconque qui puisse mettre en cause notre mode de survie. Elle n’a en aucun cas régressée, quel que soit l’échelon de notre pensée civilisatrice, mais elle a dû composer avec un plus grand raffinement du rapport à l’autre, conséquence d’un regard spécifique de l’homme sur soi, remodelant les étapes instinctives dans l’objectif d’un contrôle d’exigence sous l’emprise d’une coercition sociale et morale sans se préoccuper de son incidence, sur le massacre de la psyché.
La conscience, le propre de l’homme ?
La conscience, définie comme « la connaissance qu’à un sujet de ses actes, de ses pensées, de ses sentiments », se décompose en deux catégories. La conscience immédiate qui renvoie à la représentation du sujet sur lui-même au moment où il agit. La conscience réfléchie ou seconde qui définit la capacité de revenir sur ses actes dans une faculté à les décomposer. Afin de répondre à cette interrogation de la conscience comme spécificité humaine, nous allons tenter de soumettre à l »analyse cette éventualité chez les animaux d’une individualité perçue et quel en est le degré.
Descartes, de son côté, a exposé sa théorie de l’animal – machine. Selon lui, l’animal étant une machine, il n’a ni pensée ni conscience. Cette théorie a été fortement décriée même à son époque. Mais qu’en est-il des avancées sur cette question ?
Le test du miroir, développé par le psychologue américain Gordon G. Gallup dans les années 70 tente de mesurer le degré de la conscience de soi. Il permet de savoir si un animal est capable de reconnaître son propre reflet dans une glace, cette interaction apporte la preuve qu’il a conscience de son ego. L’exercice consiste à peindre sur le visage de l’impétrant une marque colorée sans odeur, puis à observer la réaction du cobaye, dans l’instant où celui-ci se regarde dans le miroir. Très simplement, lorsqu »il réalise que la marque colorée est peinte sur son anatomie, il tente de la retirer. Ce test a été réussi par certains chimpanzés, certains bonobos, certains orangs-outans et certains dauphins9, et souligne qu’à l’instar des hommes, le quotient intellectuel varie d’un spécimen à l’autre, et tous n’accèdent pas à la conscience de soi. A contrario, un nombre très limité de primates accède à une intelligence qui concurrence celle d’un homme, d’une pertinence d’esprit nettement inférieure à la moyenne. Leur potentiel théorique restera toujours en deçà de celle d’un hominien, dans l’instant présent, cohérent avec le nombre de connections neuronales significativement inférieur. Ce test a également été réalisé auprès d’enfants, confirmant ce déclic retardé, que les enfants ne s’identifient dans le miroir qu’à partir de l’âge de 3-4 ans. Ceci concrétise l’idée qu’un nourrisson ne détient pas encore ce privilège d’un recul philosophique. Il est à souligner que cette consécration intellectuelle, chez nos congénères primates, ne se vérifie qu’après un laps de temps d’une demi-heure et se restreint aux adultes. Ne vous y trompez pas, même s’ils vous paraissent lents d’esprit, les singes bénéficient de compétences cognitives, oubliées de l’homo sapiens, leur permettant de réussir certains exercices psychotechniques avec une diligence supérieure à celle d’un homme. Leur mémoire à court terme est plus performante que celle de l’homocentrique. L »accès à l’introspection nécessite des fonctions cognitives élaborées, et cette expérimentation est un moyen simple de la quantifier. Un chronométrage permet aussi d »affiner la vivacité d »esprit d »un individu à l »autre. Chez l’homme, aux cours des ans, l’instinct s’est vu contrecarré dans un jeu de vases communicants durant lequel, son intellect a pris le pas sur son inconscience instinctive. Concrètement la psychologie occupe un rang cognitif plus important dans les retombées sexuelles, fontaine de nombreuses erreurs d’analyses qui perdurent jusqu’à ce jour.
Les pulsions, ses origines
Selon Helen Fisher, l’évolution aurait créé trois types de pulsions nécessaires à la reproduction de l’espèce : le désir, l’amour romantique et l’attachement. Le désir pour pousser l’homme à avoir des partenaires, l’amour romantique pour lui permettre de choisir une promise, et l’attachement pour qu’il puisse accepter cette vie commune, durant l’échéancier nécessaire à la procréation et à la survie d’un descendant. Certains chercheurs précisent une période de trois ans pour cette relation affective indéfectible en décalage avec une durée temporelle trois à quatre fois plus étendue, pour qu’un homo sapiens puisse atteindre l’âge de la reproduction. Que ce soit le désir, l’amour, l’attachement, force est de constater que ces trois pulsions ne sont pas nécessairement orientées vers le même être. Une individualité peut être l’objet de l’attachement, l’autre de l’amour, et une troisième du désir. Cela ne simplifie pas une analyse carrée de notre sexualité, où les écarts soumis aux jugements des codes culturels sont répréhensibles et sont fondés sur un sens général de destination de la sexualité à la reproduction. Nous ne pouvons exclure, la testostérone10, la sérotonine11, la dopamine12 et l’ocytocine13, comme une partie intégrée de ces mécanismes, source de ces états romantiques.
Alors, l’interrogation d’une fragilité humaine se porte sur l’inadéquation du temps de l’homme à ses amourettes et du temps de l’enfant à conforter son indépendance au regard de sa constitution très inachevée à la sortie de cette phase d’attachement de trois ans. De fait, le développement de nos aptitudes cérébrales, dépendait en partie de la vie en groupe, permettant de tenir les jouvenceaux à l’écart de la pression naturelle, particulièrement les prédateurs, leur garantissant la postérité de leurs potentiels neurologiques et précisant selon moi, cette période très étriquée d’une protection directe du géniteur.
Ces trois pulsions, éminemment primitives, sont entretenues par la mémoire longue servant de catalyseur à la prolongation de ces états émotionnels sur un temps augmenté. Un quatrième convive peut aussi être évoquée, la jalousie tributaire des trois autres dont on observe avec aisance la manifestation dans les deux mondes, les pans et les homos. Le désir et l’agressivité sont tributaires de l’expression d’une molécule, la testostérone, secrétée par les ovaires chez la femme, et par les testicules chez l’homme. En sus, il a été démontré par les scientifiques, que d’autres outils interviennent pour créer et favoriser l’attirance sexuelle entre individus de sexe différent, comme le nez, qui est l’un des organes essentiels pour percevoir les signaux émis par l’autre. Dans cette optique, il a été expérimenté que les femmes préfèrent l’odeur d’hommes qui sont plus symétriques. Nous pourrions traduire cela comme le plus éloigné génétiquement, plus ces fragrances sont étrangères, plus l’attractivité est puissante. Etrangère n’induit pas forcément de corrélation avec les ethnies. La simple observation physique, par la symétrie des traits, incite à une attirance sexuelle. La symétrie étant le reflet corporel du fonctionnement génétique, car étant perçue, à raison, comme le témoignage de la qualité des gènes, l’organisme s’étant constitué de part et d’autre d’un axe imaginaire vertical avec un minimum d’erreur dans sa construction physiologique. Néanmoins, il est nécessaire de nuancer cette affirmation. L’échafaudage d’un homme passe par une succession de divisions, d’échanges chimiques, de catalyses, d’ionisations quantifiés en milliards d’interactions et la marge d’erreur si faible soit elle, se convertit en de nouvelles recombinaisons moléculaires. Ces mutations permettent de nouvelles évolutions. Nos cellules, basées sur le carbone, contiennent une instabilité vitale. Ces dérives sur ces réactions en chaînes sont observables sur l’anatomie des vrais jumeaux. Dans le détail, tout à chacun peut noter des différences de traits, de tailles, les autres composantes génétiques occultées, n’en sont pas moins aussi essentielles pour la vitalité de l’être. J’évoque ici, la face cachée de l’anatomie interne et du système immunitaire. La nature n’a pas pour fondement la beauté, qui est une notion subjective, mais elle porte son effort sur l’efficacité pour la survie d’un être vivant et elle sélectionne la bilatéralité, apport minimaliste pour les organes visuels, locomoteurs et le mixage génétique. L’ensemble du règne animal le perçoit, mais notre réflexion seconde nous invite à une méditation spirituelle.
Ces assertions sont minorées par d’autres études portant sur une attirance vis-à-vis des personnes ayant une taille supérieure à la moyenne. Ce penchant peut s’expliquer par une approche psychologique de la petite enfance. Pour un enfant, ses parents lui apparaissent comme des géants.
D’autre part, la taille d’une femme est souvent d’une tête inférieure à celle d’un homme. Ceci corrige l’attrait de la haute stature, ce fait, entraînant la préférence des hommes justement vers les femmes plus petites.
La fragilité de ces études provient en partie de sa subjectivité, ces expérimentations ont été réalisées sur une population occidentale qui subit un formatage quotidien par l’intermédiaire des circuits commerciaux qui vantent les mérites de telle ou telle innovation marchande, avec des mannequins calibrés sur un archétype de beauté. L’évolution de la notion de beauté existe, et nous pouvons l’observer en contemplant les tableaux des siècles passés sur lesquels les femmes et les hommes ronds et bien charpentés sont à l’honneur. Ces portraits reflètent la partie psychologique de l’attirance sexuelle et des canons de beauté, l’art se développant dans les milieux privilégiés et d’évidence, l’anorexie n’était pas de mise.
Aborder cette question des motivations sexuelles nous permet de faire un point, notamment, sur la balance instinct/psyché de l’homme. A partir d’ici, nous pouvons nous pencher sur les comportements considérés comme déviants, les raisons qui peuvent les expliquer et nous concentrer sur les similarités ou les dissemblances qui nous permettraient de déchiffrer s’ils se situent dans la lignée des rapports sociaux atypiques de nos alter ego : les bonobos.
Le plaisir au centre de nos vies
Lorsque nous investissons le champ d’étude de nos pulsions, nous remarquons que nous avons une longueur d’avance sur nos concurrents, y compris ceux qui sont le plus proches sur le plan génétique, par la diversité de nos préliminaires et de nos positions scabreuses. L’homme a élevé le sexe au rang d’un art. Chaque individu adopte sa stratégie sexuelle, secondée avec maestria par le fantasme. Le fantasme contribue incontestablement à susciter et à accroître un état d’excitation qui nous incite à certaines fantaisies, en lieu et place de concepts plus neutres. Nous imaginons des scénarios plus ou moins construits, de la situation la plus réaliste à la plus abracadabrante, inféodés aux types relationnels parents-enfants, parents-parents et entourage immédiat. Ces images mentales érotiques se garderont de tout excès, si les scénarios affectifs sont au cœur de ces échanges
L’onanisme14, qui est difficilement praticable par les espèces autres que les primates, est l’option choisie par l’homme et la femme en lieu et place de la sexualité de groupe durant la phase d’apprentissage, car cet exercice est perçu comme plus respectueux des conventions sociales. Il s’agit aussi d’une excitation sans partenaire intrinsèquement lié à la fantasmagorie, c’est un acte spécifique à l’homme. Dans cet apprentissage, nous pouvons distinguer trois phases. Le premier volet, le ressenti de pulsions sans aucun acte sexuel, relevant du domaine du désir qui s’étend de la petite enfance à l’âge pré pubère. La seconde étape est celle durant laquelle les habitudes sexuelles s’installent et qui se caractérisent, essentiellement, par la découverte de la mécanique et des stimulations physiques et psychiques qui topent ces excitations, avec ou sans supports visuels. Elle concerne la période de la puberté à l’âge pré adulte. La dernière marque le passage à l’acte aux alentours de 17 ans, ce chiffre traduit une moyenne statistique. Cet âge n »est pas anodin, il s »agit de la période de métamorphose de l »immaturité constitutive à celle d »un organisme achevé. En conséquence, la nature exige deux paramètres, une capacité de reproduction ainsi qu’une force physique décisive afin d’asseoir le succès de sa survie et celle de sa descendance. Concrètement, le pré adulte émet des senteurs masculines ou féminines plus attrayantes. Ceci induit une approche naturaliste de l’âge de la sexualité humaine, et crédite les actes pédophiles selon l’interprétation suivante : un individu adulte lorsqu’il s’ébat avec une gamine ou un gamin, dont l’âge est inférieur à cette statistique, transgresse une limite biologique dans sa version stricte.
La masturbation, tant décrié par les diverses religions, consiste en un exercice soft qui permet à l’homme d’assouvir ses pulsions et d’évacuer par l’imaginaire ses désirs. L’élévation d’esprit souhaitée par les adultes, les incitent parfois, par des interdits et des contraintes, jusqu’à une castration ou une hystérectomie15 morale, ces crispations ne faisant qu’accroître les difficultés du rapport à la libido. Les inhibitions qui en découlent sont à l’origine de nombreux troubles sexuels, et confirme cette affirmation : la masturbation est comparable à une simulation de vol, et son exercice est impératif. En conséquence il ne faut jamais interdire à l’oiseau de s’envoler. La surdité à autrui invoquée pour en limiter l’usage ne peut recevoir un assentiment s’il ne leur est pas fourni une monnaie d’échange.
Nous restons invaincus sur le chapitre du fantasme, car nos cousins primates restent stupéfaits à la vue de leur organe turgescent, et son intérêt ne leur apparaît que dans les jongleries sexuelles. Dans l’égalité de ce dispositif, bonobos, chimpanzés, hommes, nous n’incluons pas la procréation dans nos préoccupations lorsque la cadence imprimée à nos corps rejoint les saveurs animales, mais le plaisir ressenti. Le romantisme et l’érotisme sont des constructions humaines, ces raffinements sexuels élaborés favorisent la mise en contact des organes reproducteurs pour l’acte de pénétration. Nous mettons juste les formes, car la finalité s’organise autour de l’orgasme et l’excitation culmine dans l’acte de copulation : introduire ou se faire introduire. Le singularisme humain à la différence des autres espèces, c’est de pourvoir planifier le devenir de sa descendance, car sa capacité à se projeter dans l’avenir naît du même processus inégalitaire d’anticiper les actes sexuels. Une mystification du sexe s’est construite à travers la religion, mais également l’érotisme ou l’art de la suggestion.
L’apparition du couple dans sa représentation contemporaine est bien le fruit d’une évolution historique, et n’a aucun caractère spontané. Indépendamment de notre système instinctif qui gravite autour du sentiment de jalousie et in fine nous pilote vers une prédisposition à la vie de couple, il persiste une composante psychique qui nous écarte de ce modèle. Une difficulté se pose donc, afin de suivre avec exemplarité cette destinée toute tracée selon la version « moraliste ». Le nombre d’interactions trop aléatoires dans les rencontres et les hasards d’une vie, dévient les hommes de cet appel à la fidélité. Cette supposition d’une préférence pour un individu provient d’un constat, la vie sociale chez les primates a été ultérieure à l’apparition d’un couple. Symboliquement, il y a bien eu un Adam et Eve comparable entre le système social des gorilles avec un mâle dominant et ses concubines, et l’organisation sociale des chimpanzés ou bonobos, composée d’un regroupement de mâles et de femelles. Nous avons écarté cette émotion naturelle au fil des millions d’années au profit d’un attachement, pour partie, régenté par un apprentissage. L’orthodoxie du couple n’est qu’une vue de l’esprit sur le long terme, notre attachement ou notre désengagement aux yeux d’un partenaire, se lit plutôt dans le respect de l’autre et l’historique de chacun est incontournable.
Imaginons un contexte familial des plus banals. Un bébé mâle choyé par sa mère et ses tantes, vous pouvez aussi inverser cette proposition, sera instinctivement sensible à leur féminité. Ses relations affectives multiples déclenchent une dualité instinct/psychisme qui ne pourra trouver conciliation, son désir instinctif canalisé vers une préceptrice envahie par des fantasmes à plusieurs partenaires. Le partouzeur assoie ses adultères sur une formation pluridisciplinaires proches de celles de nos lointains aïeux. La crainte des parents de découvrir un enfant aux mœurs dissolues, le restreint dans son exploration des versants palpables de sa libido. Ils pensent contenir sa luxure mais aggrave le fossé d’une éducation sexuelle clivée sur le négationnisme. Aveugle aux aspirations légitimes de la génération montante, ils angélisent leurs progénitures et renforcent leurs méconnaissances des risques encourues d’un débat non éclairé. En rejetant les aspirations sexuelles de leurs petits anges, les adultes font preuve d’une inconscience où nos profanes de cousins nous supplantent, haut la main, dans l’exercice de la parenté. La spéculation évidente, sur la recherche effrénée d’une réponse à l’embarras organiques de ces jeunes pernicieux, découle de cette astreinte de patience que nous leur imposons. Nos germains sur l’arbre de la généalogie pratiquent des prémices d’accouplements dans la même correspondance d’âge depuis fort longtemps.
Nous allons procéder par extrapolation. L’acte sexuel procure du plaisir à l’homme, les mammifères éprouvent une émotion identique lors d’une copulation, en conséquence tous les actes sexuels assurent un orgasme16. Le plaisir est le moteur nécessaire à tout acte reproductif. On observe quelques rares cas d’accouplement chez les insectes, d’une sexualité sans fioriture, où la nature semble se dispenser de cette fonction qui enthousiasme nos ébats.
La conscience de soi
Les enfants, aux stades très précoces, vivent dans une réalité psychique moins étendue que celle d’un adulte. Un petit garçon ou une petite fille n’a aucune conscience de son humanité. L’acquisition de cette faculté se façonne au fil du temps et ne parvient à maturité qu’à l’âge estimé d’une mémorisation de nos souvenirs les plus lointains. Ce processus se réalise à petit pas, et peut parfois nous leurrer.
Un enfant parvient très tôt, dès cinq à six mois, à reconnaître des objets, pratique la marche du haut de ses 15 mois environ, vous identifie en balbutiant les mots « papa, maman ». Tous ces aspects si anodins nous conduisent à croire à l’humanité de ces petits bambins. En bref, qu’il s’agit d’un interlocuteur réactif. C’est un mirage.
Un enfant peut manipuler des concepts linguistiques complexes sans pour autant se percevoir comme une entité propre. L’explication est simple. Son cerveau doit se construire et parvenir à une interconnexion neuronale nécessaire afin d’intérioriser, ce talent ne prend corps qu’à l’âge de trois ou quatre ans : la conscience de soi. L’homme, à l’âge adulte, comptabilise plus de 100 milliards de neurones, notre volume crânien rapporté à notre taille corporelle détient le meilleur indice : une pléthore de neurones innervant une masse musculaire réduite. Par ailleurs, les synapses, fibres organiques connectives, entre les neurones, chiffrées aux alentours du million de milliards de connexions, achèvent leurs croissances en correspondance avec l’âge biologique d’une plénitude physiologique, environ vingt ans. Ce qui saute aux yeux, pour les chimpanzés et les bonobos, ils n’intériorisent qu’au stade du cerveau adulte. Cet élément approfondit le fossé d’une perception plus élaborée de l’homme sur le monde. L’intelligence de nos cousins se quantifie aux alentours de celle de Lucy17. Cette croissance débute par l’édification du tronc cérébral reptilien, pour s’achever par le cortex cérébral plus spécifique aux primates. Les fonctions reptiliennes sont déjà en activité et l’instinct du nourrisson est sans conteste plus présent que celui d’un adulte. Cette chronologie constitutive va vous éclairer sur la compréhension accessible à tous, des interprétations basiques sur le revirement sexuel. Ne vous y trompez pas, un nourrisson n’est pas un légume. Un autre aspect essentiel que tout à chacun peut observer : l’appareil génital des nouveau-nés est constitué dès la naissance. Nous comprenons avec certitude qu’un poupon est sous l’emprise de stimuli sexuels qui interfèrent sur la formation du cerveau, cet encéphale que la nature lui a attribué, mâle ou femelle, indépendamment de l’intelligence qui, contrairement à certaines idées reçues, n’est pas spécifique à un homme ou à une femme. Les poncifs sur les prédispositions de la femme à la féminité institutionnelle, la mode ou les tâches ménagères, ou l’idée reçue de leurs désavantages génétiques pour les mathématiques. La différence déterminante réside spécifiquement dans les stimulations mentales plus axées sur les échanges affectifs, déductible d »un taux de testostérone moins élevés chez les femmes. Dans l »observation des confrontations des quatre mains, pendant que les mâles se chamaillent, les femelles s »épouillent et dissertent sur leurs virilités.
Lorsque nous naissons, nous sommes inconscients de notre particularisme sexuel. Aux fils des années, nous identifions cette singularité, en d’autres termes le genre : homme ou femme, désignant notre sentiment d’appartenance au sexe biologique qui nous a été assigné dès la naissance. Mais l »identité conférée et l »identité ressentie diffèrent parfois, les conditions qui modifient en générales cette refonte sont très simples.
Sur la conscience de soi, une dualité existe car il apparaît que les enfants, qui échouent au test du miroir, peuvent par contre réagir à des interactions vocales qui laissent transparaître une perception de leur individualité. Les enfants peuvent ressentir la peur en percevant des paroles qui ne leur sont pas destinées et qui ne sont pas du domaine des agressions verbales. Il est certain que leurs profondeurs de pensée, moins élaborée, s’assimilent à une transition et leurs réactions immédiates n’incluent pas une analyse dans sa globalité. La source de l »inconscient se construit autour de ses sensations enfantines et son étude se détaille avec une recherche approfondie de ses habitudes, auprès des parents18.
L’homosexualité dans le règne animal
Chez l’homme, un homosexuel est « une personne qui éprouve une attirance sexuelle plus ou moins exclusive pour les individus du même sexe ». J’insiste ici sur la notion d’exclusivité car il s’agit du particularisme plus spécifique aux actes homosexuels chez l’homme par opposition à ceux plus généraliste des animaux. Jusqu’à présent, il n’était pas démontré l’existence d’une généralisation d’une préférence homosexuelle singulière dans le règne animal. Ces derniers ont effectivement des comportements homosexuels mais départis des incohérences généralement invoquées par les biens pensants sur l’attirance comme nous l’entendons, je fais référence à la perversité, une ligne infranchissable définie par les penseurs ayant une vision rectiligne des rapports sociaux et de la disparité mâle / femelle.
Lorsque certains animaux ont des interactions intimes avec des partenaires du même sexe, plusieurs explications peuvent en être à l’origine. Pour cela je reprendrai en partie la théorie de P. Picq et P. Brenot dans leur ouvrage Le Sexe, l’Homme && l’Évolution.
La première invoquée est la disponibilité sous numéraire de la représentation d’un genre masculin ou féminin par rapport à l’autre sexe pour diverses raisons : une mortalité différentielle entre les deux composants de la tribu, des perturbations environnementales. Cette différenciation numérique va conduire des animaux de même genre à s’exciter les uns les autres. Nous pouvons parler d’homosexualité compensatrice qui est également connue chez l’homme depuis fort longtemps avec ce bilan de 40% des détenus dans le milieu carcéral américain qui la pratiquent et qui affirment qu’ils ne sont pas homosexuels ? Cette défense, mal orchestrée, nous laisse dubitatif sur leurs non appartenance à la jacquerie. La seconde a trait à l’organisation sociale des intrigues reproductives lorsque, au sein d’un groupe, plusieurs membres d’un même ensemble sexué sont monopolisés par un seul membre de la confrérie adverse, ceci crée inévitablement un déséquilibre numérique entre les deux genres, mâles, femelles. Ensuite, nous pouvons ajouter les rituels de soumission et les jeux d’alliance. Lorsqu’un conflit éclate entre deux mâles primates de hiérarchie différente, certains belligérants vont adopter une posture de soumission féminine, face au dominant dans l’objectif d’apaiser les tensions existantes. L’autre variante est celle de l’association de deux mâles de rang inférieur, cette communion passant par des jeux sexuels dont l’intérêt sera de souder leur attachement afin d’évincer l’alpha19. Chez les bonobos, les femelles vont pratiquer une activité sexuelle intensive entre elles afin de créer des liens sociaux forts. Ce type de comportement homosexuel relève des relations publiques, les interactions sont codifiées et la recherche du plaisir n’en est pas non plus exclue.
Une autre observation peut nous mettre en éveille. Lorsque les singes montrent les dents, cette présentation ne fait pas référence à la séduction mais correspond plutôt au témoignage de leur agressivité. Ils découvrent leur dentition afin d’adopter une posture belliqueuse. Dans l’exercice d’un accouplement hors normes, il n’est pas rare d’observer sur leurs faciès cette expression typique des lèvres retroussées, représentation d’une montée d’adrénaline. Quant aux femelles qui optent principalement pour les relations de face, en se frottant les lèvres vaginales et le clitoris, aucune des actrices de cette coquinerie ne se regarde dans les yeux. Il peut s’agir d’une erreur d’interprétation mais nous pouvons émettre une interrogation et une supposition : quelque chose ne tourne pas rond : ils ont l’air effaré. Puis, nous achèverons le décryptage de ces conduites indécentes avec ce que P. Picq et P. Brenot nomment un comportement hypersexuel lorsque les mâles, mais essentiellement les femelles lorsqu’elles sont en période d’ovulation, vont s’activer sexuellement auprès de plusieurs partenaires, aussi bien avec les mâles qu’avec les femelles dans le seul but d’apaiser leurs excitations à cette période donnée. Un petit aparté pour expliquer cette hiérarchisation surprenante chez les bonobos. Les mâles restent physiquement plus puissants et plus agressifs que les femelles mais souffrent d’un individualisme plus prononcé. Au sein des autres nations de mammifères, le plus fort emporte la mise, peu importe le niveau d’association des femelles. Par contre, au cœur d’un groupe de bonobos, la coopération féminine animée par une affinité plus aiguë renverse le rapport de force, plus soudée par le déficit accru de testostérone et de leur acuité mentale augmentée, elles repoussent la domination masculine peu organisée.
Quant à la sodomie, elle a été observée au sein du monde animalier mais elle reste relativement marginale. En réalité, ce sont des positions qui sont mimées mais qui aboutissent rarement à des pénétrations. L’explication qui s’impose : la dualité instinct/plaisir. La recherche du plaisir atteint un tel paroxysme qu’elle va supplanter la barrière instinctive, l’excitation est si intense que le repoussoir hormonal de chaque individu, reste inefficace pour calmer les ardeurs. Si l’acte de sodomie n’est pas consommé chez nos cousins éloignés, les bonobos, cela provient d’un réflexe à la douleur, qui sans doute est expérimenté mais qui se solde par des réactions très violentes par celui qui le subit. Dans le monde animal, douleur et plaisir ne vont pas de pair, l’acceptation de ce déplaisir n’est appréhendée que par l’homme.
Par conséquent, nous pouvons conclure que l’homosexualité paraît spécifique à l’homme dans l’interprétation d’une attirance originale pour les personnes de même sexe, contrairement aux animaux où cette préférence n’a pas encore été démontrée. Les comportements homosexuels chez ces derniers relèvent de symboliques comportementales et répondent à des conditions bien particulières mais l’exception strictement inventoriée qui suit, bouleverse cet apriori. Il s’agit de béliers, dans l’état du Montana aux états Unis ou l’observation d’un comportement homosexuel spontané de la part d’une fraction d’entre eux, revisite les certitudes engrangées sur une spécificité humaine d’un comportement non à propos. D’autre part, nous n’avons pas les yeux orientés en permanence sur la planète sauvage. Les naturalistes ne peuvent différentier les actes homosexuels dans son versant génétique de ceux inspirés par l’opportunisme. Ceci nécessiterait des investigations plus précises en particulier sur les bonobos pour éclairer notre lanterne sur cette singularité envisagée et démontrée. Donc la nature n’est pas à 100% hétérosexuelle chez les mammifères, mais elle est à maxima dans la fourchette des 8% dénombrés dans ce cheptel de moutons. Nous supposons que ce chiffre excessivement élevé provient d’une consanguinité et nous interpelle sur la fulgurance de cette transmission.
Par synthèse du développement précédent, l’interrogation qui crépite le long des astrocytes20, quelle particularité incite l’homme à ressentir une attirance sexuelle sans partage vis-à-vis de son image par opposition au monde animal pour lequel l’acte sexuel, même s’il n’est pas exclusivement destiné à la reproduction, ne s’analyse pas dans une même équivalence. Les implications de l’acte homosexuel dépendent donc d’un apprentissage d’interactions plus sophistiquées au fil de l’élévation cognitive de ses protagonistes, des oiseaux en passant par les mammifères et pour finir l’homme.
Les déviances dans l’histoire
Certaines sociétés préchrétiennes avaient des conceptions de règles de vies et de morales significativement différentes, entre autres, sur les actes homosexuels encadrés par les lois. Ces pratiques étaient très réglementées socialement, et tout écart vis-à-vis de ces normes était soumis à réprobation, voire considéré comme délictueux. Exemple, dans certaines cités de la Grèce antique, la pédérastie était pratiquée dans le cadre de l »éducation d »adolescents mâles, mais de façon généralement très codifiée. Ainsi, à Athènes l »éraste, partenaire adulte devait être actif dans la relation sexuelle et l »éromène, adolescent passif, faute de quoi la relation était considérée comme immorale.
Le Bataillon Sacré de Thèbes était un corps d »élite de 300 hommes, créé selon Plutarque par le commandant thébain Gorgidas. Il l »avait composé de trois cents guerriers dont la cité prenait en charge l »entraînement et l »entretien, et qui campaient dans la citadelle, c »est pourquoi on l »appelait le bataillon de la cité. Le Bataillon Sacré21 était formé de 50 couples d »amants homosexuels. Plutarque notait que « selon certains », il était composé de 150 couples de pédérastes, cet agencement représente l »origine de la formation du binôme en matière de tactique de combat.
Suite à la bataille de Tégyres, remportée en -375 par les Thébains sur les Spartiates, où les Thébains inférieurs en nombre aux 1000 Spartiates, remportèrent tout de même la victoire, sous le commandement de Pélopidas. Encerclés dans les montagnes bordant Tégyres, Pélopidas décida de percer les lignes ennemies en concentrant l’attaque en un point. A la tête du bataillon sacré, il transperça le front adverse et infligea une sévère défaite à Sparte. Sa gloire en ressortit grandie tout comme celle de Thèbes. Ce corps d’armée fut détruit à la bataille de Chéronée en 338 av. J-C. par la cavalerie menée par le jeune Alexandre le Grand : 254 des 300 soldats furent alors tués. Les soldats tombés sur le champ de bataille furent enterrés plusieurs jours après le combat dans une sépulture collective surmontée d »un lion de pierre. L’avantage de cette organisation fondée sur l’homosexualité, pour l’armée, reposait sur quatre arguments. D’une part, ils n’avaient pas de descendance, ce qui permettait d’évacuer une première inquiétude pouvant porter préjudice à la bonne marche de ce corps d’élite dans ses faits d’armes. En second lieu, les soldats étant tous des hommes « déviants », ceci permettait de créer et de renforcer l’esprit de groupe, une solidarité sans faille entre combattants. Tertio, leurs amants étant eux aussi dans la mêlée, lorsqu’un soldat se faisait occire, la haine ressentie à l’encontre de l’ennemi ne pouvait qu’être accentuée. Dernier argument, l’agressivité d’une partie des homosexuels est hors normes, et j’en expliquerai les raisons ultérieurement.
Comme aucun écrit n’est parvenu jusqu’à nous, une question reste cependant en suspens, afin d’élucider le Modus operandi22 sur la sélection de ces soldats improbables de nos jours. Nous pouvons émettre deux hypothèses : l’une selon laquelle ils connaissaient des méthodes orientant les enfants vers l’homosexualité, l’autre plus axée sur la capacité à repérer, dans la population jeune, les membres de cette société à tendance homosexuelle héritiers d’un gène combatif. Cette technique de constitution des fantassins, comportait entre autres le formatage des soldats vers une seule aspiration, celle de mourir pour la gloire, l’honneur et la patrie.
L’inceste
L’inceste se définit par « les relations sexuelles entre un homme et une femme parente ou alliée à un degré qui entraîne la prohibition du mariage ». L’interdit de l’inceste, un des grands interdits de notre société, est-il spécifique à l’homme ? Se pratique-t-il chez les animaux ?
Claude Lévi-Strauss faisait du tabou de l’inceste «la démarche fondamentale dans laquelle s’accomplit le passage de la nature à la culture », présupposant à l’évidence que l’inceste était chose courante chez les animaux. Cependant, force est de constater qu’il est très rare d’être confronté à des cas d’inceste chez les primates, et plus généralement chez les mammifères. En visuel, dans la cohorte des chimpanzés comme celle des autres singes, nous constatons que des jeux galants vont avoir lieu entre une mère et son fils non pubère. Arrivée à la puberté, les jeux s’arrêtent et les cas d’accouplement entre la mère et son rejeton sont quasi-inexistants. Plus communément, chez la plupart des mammifères lorsqu’un mâle demeure dans le groupe natal, les femelles partent et émigrent vers un autre groupe.
Selon Freud, dans son ouvrage Totem et tabou, dans lequel il s’inspire de Darwin, l’origine de l’humanité était une horde primitive, c’est-à-dire un groupement humain dans lequel le père tout-puissant avait seul accès aux femmes. Selon le mythe, les fils jaloux de ne pouvoir posséder une épouse tuèrent le père et le mangèrent. Pris de remords et par peur de représailles, ils érigèrent un totem à son image et dictèrent deux règles afin que ce Casus belli23 ne se reproduise plus : interdiction de l’inceste et interdiction du meurtre et du parricide. Ce sera ensuite autour de Lévi-Strauss de poser la prohibition de l’inceste comme une règle universelle liée à la sexualité, l’alliance et la filiation.
Bref, en matière de condamnation de l’inceste, la seule chose distinguant l’homme de l’animal est la verbalisation de cet interdit : « S’il est vrai que c’est la prohibition de l’inceste qui distingue la nature de la culture, eh bien ! Il faut considérer que les animaux sont beaucoup plus cultivés que nous car l’inceste est rarement pratiqué chez l’animal, dans son milieu naturel, alors qu’il est relativement consommé chez les humains ».
Le dispositif naturel existe et se porte sur les phéromones déjà évoquées. Les animaux ont cet instinct du rejet de sa fratrie, par extension, nous l’avons aussi. Le faon, qui n’a pas d’odeur pour échapper aux prédateurs, est une interprétation erronée. Son immobilité lui permet d’échapper à la prédation et s’y ajoute une absence d’odeur qui amplifie cette dissimulation. Lorsque, justement ses effluves montent en puissance, conséquence d’une courbe ascendante des métamorphoses liées la puberté, il est rejeté par ses apparentés. A l’épreuve, pendant qu’il continue à rechercher cette relation maternelle, probablement par crainte de perdre son paradis affectif, la coupure parentale est enclenchée par deux processus, le rejet chimique et la quête d’un nouveau partenaire pour une nouvelle gestation. La promptitude de cette séparation se déroule sur quelques jours indépendamment d’une finalisation sexuée acquise bien des années plus tard. Ce vécu métamorphique existe aussi chez l’homme. Un bambin émet peu d’essences marquantes. L’apport des gènes des deux parents, également répartis, engendre donc un être différent. Par conséquent, il ne peut être attiré par les phéromones similaires à ses géniteurs. En tout état de cause, le passage à la puberté, nous incite à penser que durant cette période, l’attirance des adultes est proscrite vis-à-vis des immatures. Bien sûr, il s’agit d’un homme, d’une femme et cet apport instinctif ne semble pas déterminant. L’inceste, en termes de filiation directe, ne peut se mettre en place sans la complicité du géniteur ou de la génitrice qui va laisser cette émotion envahir ses relations filiales en témoignant du désir en lieu et place de l’affection. Les rapports sexuels avec ses propres enfants caractérisent l’intéressé du délit de pédophilie si les consommés n’ont pas franchi la barre de l’adolescence. Un bémol, l’inceste peut aussi être entretenu par le nouveau-né grandissant dans un contexte particulier détaillé plus spécifiquement dans l’ouvrage. Nous observons donc une antinomie certaine, entre le rejet instinctif de l’inceste et les critères de beautés et d’attirances psychologiques.
La maturation de la sexualité des adolescents, nous la constatons aisément par leurs odeurs très dérangeantes, qui s’inscrit jusqu’à un rejet. Il s’agit bien d’un repoussoir naturel.
Il existe dans la nature quelques stratégies de survie basées sur une reproduction en droite ligne de l’ascendant vers les descendants, mais ces stratagèmes ne concernent que des organismes que l’on pourrait qualifier de peu évolués et, dans toutes les éventualités, la lignée des mammifères en est exclue.
Freud et l’homosexualité
Œdipe est un héros de la mythologie grecque. Œdipe est principalement connu pour avoir résolu l »énigme du sphinx et pour s »être rendu involontairement coupable de parricide et d »inceste.
Selon le psychanalyste Sigmund Freud, dont les théories datent des années 1900-1930, l’homosexualité est une « variation de la fonction sexuelle » : c »est une perversion, au sens psychologique du terme, et non moral, du modèle de maturation psychique définie par le complexe d »Œdipe. Ce complexe, représenté par l’ensemble des relations que l’enfant construit autour des figures parentales, le désir inconscient d’entretenir une sexualité avec le parent favori et celui d’éliminer le parent rival. Selon la théorie de Sigmund Freud, dans un premier stade, l’objet du désir, chez le garçon comme la fille, c’est la mère et par conséquent une identification au père. Le garçon va ensuite entrer en compétition avec l’indésirable afin d’être aimé par l’adorable. Puis par peur de castration, il renonce à cette rivalité et accepte de diriger son amour vers une future conquête de sexe féminin. Pour la fille, l’amour premier envers sa mère se transforme en haine car elle lui reproche de ne pas lui avoir donné de pénis. En conséquence, elle s’identifie à la mère pour être aimé par le père. Ce dernier refusant de l’épouser, elle acceptera de diriger son amour vers un autre mâle. Freud renonce progressivement à faire de l »homosexualité une disposition biologique ou une résultante culturelle, mais l »assimile plutôt à un choix psychique inconscient. Cependant, des contradictions existent dans l »ensemble de l »œuvre freudienne et l »homosexualité y est présentée tantôt comme immature par blocage de la libido au stade anal, tantôt comme repli narcissique ou encore comme identification à la mère. Freud a en effet affirmé que l »homosexualité résulte d »un « arrêt du développement sexuel ».
Au début du XXème siècle, les homosexuels étaient qualifiés « d’invertis », excités par eux–mêmes. Nous vous démontrerons qu’il s’agit bien d’une inversion mais pas d’une introversion.
Freud a donc une fascination pour son sexe qui est la source de son plaisir et selon lui, le fait que les filles en soient privées les incitent à jalouser les mâles, ce qui sous-entend qu’elles n’éprouvent pas de plaisir. Or nous savons que les femmes sont mieux dotées physiologiquement que les hommes pour une prédisposition aux orgasmes prolongés.
L’homosexualité et la génétique
L’origine génétique de l’homosexualité s’établit autour de deux axes :
Le premier se porte sur certains disfonctionnements dès la conception. Les androgynes, souvent qualifiés d’hermaphrodites car ils disposent de caractères sexuels mâles et femelles, correspondent à une naturalité échue de particularismes hérités de l’épissage génétiques. Sans s’attarder sur l’écheveau génique indéfrichable, nous pouvons affirmer que les androgynes sont des hommes dans leur version génétique XY, mutants peu réceptifs physiologiquement à la testostérone. Leurs choix sexuels se déterminent en fonction de la détection du partenaire sexuel féminin ou masculin préétablie, équivalente à celle de l’homo sapiens classique, ce mécanisme englobe le système vomérien et l’air pré optique24 et la liaison avec sa physionomie doit être moins tranchée que celle d’un Casanova25 ou d’une Cassandre26. D’autres altérations sur la position de ces parties « intimes » les conduisent à se situer entre l’abdomen et le bas ventre. Les testicules se positionnent parfois à la place des ovaires. Les carences fonctionnelles induites sont sans doute à l’origine de souffrances personnelles. Pour la science, dans l »instant présent, deux chromosomes XX, chez les caprins, peuvent donner naissance à un bouc. Le sexe mâle étant le sexe par défaut. Cette résultante nous fait d »un clitoris, un 1/10ème de pénis, les ovaires, un sous-produit des testicules et les tétons mammaires, un homme sous testostérones à minima. Il n »en demeure pas moins qu »à la louche, 99% des êtres vivants de cette planète, toutes espèces confondues, se caractérisent par leur féminité. L’antagonisme de ces constats peut désorienter, mais le chromosome Y doit être considéré comme un interrupteur, non essentiel à la constitution d’un organisme viable.
La deuxième, selon le chercheur Jacques Balthazart, responsable du groupe de recherches en neuroendocrinologie du comportement au sein du GIGA neurosciences de l »Université de Liège, aurait une origine intra-utérine, des mal- fonctions avec une surexposition ou une sous exposition à la testostérone ainsi que d’autres mécanismes, pourraient atrophiés l’aire pré optique ou la surexprimée, modifiant les attirances sexuelles en n’altérant aucune autre partie du corps. Ceci aurait pour singularité de transformer le cerveau mâle/femelle sans perception physiologique extérieur.
L’être humain est très sensible à de toutes petites variations du taux d’hormone car sa différenciation sexuelle est probablement l »une des plus extrêmes de la corporation animalière. La dichotomie homme/femme est tout aussi comparable que celle des autres résidents planétaires, mais la subtilité de fonctionnement semble plus raffinée afin de valoriser l »intellect et les échanges sociaux. Ceci laisse croire qu »un homme ou une femme est de naissance capricieuse, fantasque et sans repère, et comme ces penseurs, il faille rectifier le tir par une culture. La complexité génétique sur la sexuation par la pression environnementale, peut être appréhendée par l’intermédiaire des poissons. Beaucoup d’espèces piscicoles peuvent modifier leur métabolisme en fonction des phéromones émises par les communautés piscicoles de leurs propres espèces qui les entourent. Ils vont évolués du sexe mâle vers le sexe femelle et inversement en corrélation avec ces interactions. En clair, quelques microgrammes de molécules inhalés et nous voilà en jupe plutôt qu »en pantalon. Les organes génitaux sont donc très mutagènes, en conséquence les accidents génétiques sont plus fréquents sur cette partie anatomique de l’homme. De nos jours, les généticiens prennent le relais et définissent toutes ces imperfections psychosomatiques sous l’angle génétique. Ces investigations scientifiques sont certainement l’une des voies d’études de la reconversion de l’hétérosexualité à l’homosexualité, mais elle faillit sur la résolution de l’ensemble des autres particularismes sexuels des hommes.
Caractérisation physique de l’excitation
Pour ce faire, nous allons nous appuyer sur des expériences scientifiques ayant pour thème d’étude l’attirance sexuelle. La participation à ces études consiste à :
- Compléter des questionnaires et participer à des entrevues ;
- Visionner des extraits de films neutres et érotiques ;
- Une prise de température génitale, mesurée par le biais d »une caméra thermique
Ces films érotiques, d’hommes, de femmes et d’enfants à divers stades de maturité sont visionnés par les cobayes. Les résultats, schématisés sous forme d’une courbe de Gauss sont les suivants :
Source : auteur
Source : auteur
Source : auteur
La courbe ne se lit pas dans une montée en puissance de l’attirance pour les adultes au cours de la vie, mais par un affaissement de l’excitation en fonction de l’éloignement du pic de désir qui majoritairement se structure autour de la maturité sexuelle. Toutes les nuances existent à partir de ce schéma général.
Nous pouvons aisément observer que le pic d’excitation peut se révéler sur les nourrissons même s’il se décline sur tous les âges, de l’enfance à l’âge adulte voire vers un âge plus avancé pour certains. Nous remarquons que les hétérosexuels comme les homosexuels se rejoignent dans une attirance vers les adultes à l’inverse des pédophiles.
Cette attirance va crescendo jusqu’à un pic d’excitation maximale puis régresse. Il n’y a pas de transition, un enfant fantasme sur les adultes et un pédophile sur les enfants.
Les schémas ci-dessus traduisent le pic d’affection du ou des individu(s) ayant prodigués des sensations émotionnelles de bien-être au(x) nourrisson(s). La focalisation de ce dernier sur les êtres qui lui sont chers, est alors la racine de sa sexualité, en prenant bien en considération le fait que les nouveau-nés ne sont pas des êtres introvertis car cette impossibilité découle de l’absence de conscience de soi. Tous les êtres humains ont donc une sexualité extravertie. La confusion provient d’une lecture au premier degré, lorsqu’un homosexuel se regarde dans un miroir, ce n’est pas son regard qu’il croise mais celui de son père, son plaisir maximal et sa ressemblance filiale lui rappelle chaque jour son attirance inconvenante.
L’explication que nous allons tenter de vous apporter emprunte les chemins passés de la psychanalyse et le mixage avec quelques observations scientifiques, le tout remanié afin de mettre en adéquation les faits et les comportements déduits, plus proche de l’explication probable, défroquée de l’hypocrisie inhérente à l’homme qui expérimentalement n’est plus démontrable.
Retour à la psychanalyse
Les démarches freudiennes et psychanalytiques sont basées sur une profonde méprise et sur une absence totale de réelles justifications scientifiques. Ces théories sont révélatrices de l’esprit de l’époque et d’observations complètement erronées, avec une absence flagrante d’un travail d’observation des primates in vivo et in situ. Ils intellectualisent, par des circonvolutions d’esprit des comportements qui demeurent inexpliqués et qui ne peuvent être vérifiés. Mais la réponse, oh combien risible, de ces comportements énigmatiques, c’est justement, pour partie, la psychologie.
L’homosexualité peut être perçue comme le complexe d’œdipe inversé dans sa version primale. À partir de l’énoncé de ce postulat, nous pouvons facilement supposer qu’il s’agirait d’un mécanisme contraire par lequel le garçon déçu par sa mère serait attiré par son père. Dans la version féminine, le rejet à l’égard du père en raison de ses agissements et par voie de conséquence un refus de l’homme, réoriente sa sexualité vers sa mère, donc les femmes.
La première explication
Un fait particulier chez l’homme ne se retrouve jamais dans la contingence bestiale et ceci a des répercussions inattendues. Ce comportement, aux yeux de beaucoup, semble dérisoire. Quel est ce petit truc singulier qui fait la différence ? À l’observation du peuplement animal, nous pouvons avoir la puce à l’oreille. Leurs interactions sociales ascendantes sur leurs progénitures possèdent un différentiel énorme en comparaison du traitement humain, une douceur et une patience sans faille à l’égard de leurs descendants. Plus particulièrement si vous observez nos cousins les plus proches, gorilles, chimpanzés, bonobos, vous pourrez constater par vous-mêmes de leurs attachements infinis. Cette inclination n’est pas spécifique à la femelle mais elle est partagée par les deux sexes. À l’exception des hommes, les mâles n’envisagent pas qu’ils soient les géniteurs de tel ou tel angelot mais les mécanismes naturels d’affection avivent leurs agressivités. Ils vont défendre leurs progénitures sans état d’âme, concrétisant par cet acte d’un dispositif identique à la femelle. Cette prédisposition engage les protecteurs, sans réflexion, à mourir pour protéger leurs filiations, si ajoute une absence de conscience de soi qui ne limite pas leurs engagements, ils ne savent pas qu’ils peuvent mourir. Le terme d’empathie qui se traduit par la capacité de s’identifier à autrui par l’émotivité ne semble pas l’apanage des humains. Si les primates défendent uniquement le lignage dont ils sont les géniteurs, les bonobos s’investissent dans la prise en charge des orphelins qui ne sont pas de leur sang.
Ces investigations naturalistes orientent notre hypothèse vers une violence spécifique de l »homme vis à vis de ses affiliés. Une ou des claque(s) peuvent nous apparaître comme des actes brutaux sans incidence mais la répercussion sur le psychisme d’un nourrisson ne se traduira nullement par une réaction schématique anodine comparable à celle d’un adolescent ou d’un adulte disposant de toutes ses facultés. Je prolongerai sur cette base, les dérivés comportementaux déduits dans les chapitres suivants.
La violence.
Revenons à notre nourrisson. Ce dernier, durant les premiers mois de son existence s’attache aux personnes qu’il voit le plus fréquemment, qui le sécurise émotionnellement. De ce point de départ constructif, agaillardi, en confiance, il explore le monde. L’affection prodiguée l’ouvre à la découverte des autres et son intérêt rayonne sur tous les aspects de la vie. Il s’agit bien d’un explorateur, tout est nouveau pour lui et vous remarquerez avec quelle acuité il observe. Il s’imprègne littéralement de tout apport d’informations. Pourquoi une telle attention ? Simplement parce qu’il n’a pas la maîtrise de sa réflexion, il s’attache essentiellement à décrypter les comportements des autres car l’analyse de soi est pour l’instant hors de porter. D’autre part, immobilisé dans son berceau, son emploi n’est pas surchargé.
Par contre, si ces interactions positives avec les personnes en charge de son éducation dans leur fonction de protection ne sont pas assumées, l’enfant va inévitablement développer des traumas dévastateurs en relation avec cette souffrance subie, et il pourra être sujet à des sensibilités psychiatriques dont une des plus extrêmes, évidemment, une insensibilité psychologique ultime vis-à-vis de ses semblables. Le terme psychopathe est souvent attaché à ses troubles profonds de l’affectivité. Ceci dépend en toute vraisemblance de l’intensité des violences subies, un peu, beaucoup, à la folie. Dans son édification du moi, cette relation première avec les figures d’attachement aura des répercussions sur les choix sexuels de l’enfant qui vont se décliner sur ses préférences physiques, ses modes de relation, ses goûts et son mode de pensée.
Nous savons que la psychologie peut contrecarrer la sexualité naturelle, preuve en est avec les homosexuels, les pédophiles et les zoophiles qui témoignent d’une puissante réinterprétation de l’orientation sexuelle, celle-ci ayant été contrariée par des actes de violences parentales ou de l’entourage proche. Or, un enfant en bas âge ne peut exprimer verbalement sa détresse. Certains prétendent que la pédophilie relèverait de la génétique mais la paraphilie27, en exemple, est l’expression même, d’un comportement hors norme sans lien quelconque avec le processus reproductif, ou alors, de s’imaginer que ce travers soit porteur d’un quelconque vecteur instinctif.
Il existe bien un enchevêtrement entre l’instinct et la psychologie tout en sachant que cette impulsion primordiale est déterminante dans les choix sexuels. Si l’inconscient guidé par les phéromones décuple nos désirs, le plaisir d’être tenu dans les bras d’un père ou d’une mère intervient dans la définition des critères de beauté, féminins comme masculins. Ce type de sélection relève soit du psychisme soit du pur instinct et leurs propriétés fondamentales auront d »autant plus d’importance qu’elles n’auront pas été influencées. Le nouveau-né se détermine sur son penchant sexuel, réorganisé ou non, dans un laps de temps inférieur à un an. Nous pouvons nous interroger sur le caractère définitif de ce désir ? Après tout, que savons-nous des émotions d’un petit dans son berceau ? Certaines suspicions me conduisent à admettre que jusqu’à l’âge de trois ans, la redirection des pulsions sont concevables. Nous, adultes, ne pouvons accéder à ces souvenirs aussi lointains, cela laisse présager que cet obstacle, nous entrave, dans une introspection exhaustive28. D’autre part, le poupon a déjà intégré que l’inceste est prohibé. Il apprend très vite à ne pas confondre affection et désir. Ces pulsions, déterminées par ses aspirations psychiques inconscients, l’amène à rechercher au sein de la population, des traits physionomiques et chimiques qui alimenteront ses désirs spontanés. Pour les déviants, cette recherche se porte inéluctablement sur la thématique psychologique.
Le nourrisson, qui n’a pas de sexualité active dans le sens manuelle mais une sexualité émotionnelle avec des jouissances, est tout à fait capable de faire la distinction entre deux adultes, l’un qui le maltraite et l’autre pondéré, mais nous devons prendre en compte l’indécision du ressenti d’un nouveau-né qui l’amènera à ne plus croire sans réserve à la sincérité humaine. La preuve indirecte, l’orientation homosexuelle qui démontre que nous désirons un adulte indépendamment de ses caractéristiques sexuelles, cette confiance renforce l’idée de la puissance de l’affection comme moteur conditionnel de la vie.
La transgression sexuelle
Quel conte enchanteur, nous est enseigné par les tribulations du canard. Une expérimentation simple de biologie réalisable par tout un chacun est décrite comme suit : une cane couve. Au moment de l’éclosion, la parente est écartée et toutes les premières étapes à la naissance, comme nourrir et prendre soin des canetons, sont effectuées par un naturaliste. Les canetons se comportent avec cet homme dans le même état d’esprit d’une relation poussins/cane. Ce parent de substitution leur fournit le couvert, mais avant tout une quiétude protectrice. Leurs empressements à se dandiner et à accourir en direction de l’expérimentateur caractérisent les émotions d’affects assimilables à celle d’une paternité ou d’une maternité humaine. Ces palmipèdes n’ont absolument aucun problème génétique dans la mesure où cette expérience peut être renouvelée autant de fois que nous le souhaitons. L’information essentielle, les émotions, si sophistiquées qu’elles puissent paraître chez l’homme sont contenues, dans sa forme basique dans une quantité infinitésimale de neurones, délimitées par le tronc cérébral et le cervelet. Cette corrélation, si éloignée soit elle, ne traduit qu’une équivalence de comportement dans le règne animal et d’un rapprochement fondamental dans les impératifs de survie. Les naturalistes définissent ses comportements sous l’intitulé, empreinte parentale, mais je les renommerai l’empreinte affective. La libido et ses critères d’attirances, supplantent donc, la barrière des sexes. Les canettes dans le monde libre ne s’écartent par de la cane. Vous me direz que la gent aviaire met sa sexualité en sourdine durant une bonne partie de l’année mais nous pouvons revenir sur nos chers primates car, dans l’ignorance des pulsions des oiseaux durant l’intersaison d’abstinence sexuel, nos cousins « primitifs » nous permettent par assimilation avec une proximité génétique, de nous informer que les fillettes se détachent plus rapidement du giron maternel dès que leur mobilité le leur permet. Cette information m’a été communiquée par les lémuriens29. En résumé, les liens affectifs sont si puissants qu’ils transcendent la chaîne chimique qui écarte une femelle d’une femelle, un mâle d’un mâle. Nous pouvons plaindre dans une certaine mesure ces filles, qui, durant un laps de temps nourricier, sont écartelées entre attirance et rejet. Maintenant vous pouvez comprendre pourquoi un garçon reste plus longtemps dans les jupes de maman et une fille s »émancipe plus rapidement du nid familial, ceci n »est pas une question de maturité d »esprit mais de sexe. Pour le jeune adolescent, son idéal féminin involontaire, enchâssé dans son inconscient, évolue dans son entourage immédiat, porteur d’un vécu plus lointain donc d »écart vis-à-vis de sa préférence sommitale.
La scatologie
La scatophilie, qui désigne, dans notre propos, le plaisir ressenti pour les excréments, est un plaisir colorectal absolument naturel chez un petit puisqu’il se situe dans une période de découverte de son propre corps et, chaque sens sollicité devient source d’émotions. La déjection des défécations peut induire un plaisir. Lorsqu’un enfant porte une couche, les excrétions lui fournissent une perception de douceur et de chaleur et par voie de conséquence, à chaque expulsion, il va retrouver ses sensations. Mais les parents vont promulguer un interdit en le nettoyant et en lui changeant les couches, cela va inconsciemment modifier son comportement et l’enfant va intérioriser cette prohibition, le souci de propreté exprimé par les parents vis-à-vis des étrons, comme étant plus approprié. Lorsque le bambin est arrivé au stade du pot, en fonction de l’attention parentale, son plaisir se prolongera ou se sera volatilisé. La conscience du passage des fèces deviendra anecdotique dans le cerveau et le symbole phallique qui s’immisce dans l’entrejambe dans les exigences sexuelles d’adultes homosexuels, concrétise surtout le désir d’offrir à son partenaire des sensations vaginales à son appendice.
À l’opposé, les primates ne sont pas réprimés dans ce domaine puisqu’ils ne portent pas de couches ceci induit l’idée qu’ils n’en fassent pas une obsession. Nous pouvons remarquer que si l’homosexualité fait bon ménage avec le plaisir colorectal, celui-ci n’en est pas la cause contrairement à ce qui a pu être prétendu. D’ailleurs, d’où viendraient les prédispositions à un comportement lesbien puisqu’il s’agirait de la même dénaturation ? A l’inverse, certains homosexuels sont allergiques aux senteurs anales et une parcelle des filles lesbiennes ont développé ce plaisir. Etrangement, ceux sont les filles qui naturellement auraient une aptitude à cette dérive. Pour certains chercheurs, ils semblent établis qu’une zone érogène influe les terminaisons de l’opercule30 intestinal. Si cette réalité existe, ce procédé biologique a pour vocation de protéger le fœtus durant la maternité et la sodomie peut être une réalité effective chez les singes.
De plus, nous retrouvons ces comportements dans les accouplements hétérosexuels, ceci nous conforte dans l’idée que le plaisir intellectuel anal est dissocié de l’orientation sexuelle des partenaires. Nous pouvons conjecturer qu’une fraction d’entre eux, sont des homosexuels dissimulés et pas nécessairement refoulés. Ils ne couchent pas avec le même sexe.
Ceci, l’interdit de rester souillé, est un apprentissage directement lié à notre mode culturel d’emmailloter les nouveau-nés, le comportement scatologique en est donc magnifié chez l’homme. Pour activer sa compréhension d’une hygiène irréprochable, solliciter la corde affective avec des encouragements.
L’homosexualité
Les homosexuels, à travers leur père, sont amoureux des hommes, inversion pour les lesbiennes, reconversion trouvant son origine dans un enchaînement de réponses comportementales. La première se situe dans les violences exercées par le sexe prédestiné sur le chérubin, qui va l’inciter à rejeter l’agresseur et l’affection de la part du parent attentionné, stimulera son désir vers cet autre. Ensuite pour le sexe masculin, la négligence en matière d’entretien dont l’enfant est victime qui suscitera une tendance au plaisir colorectal. Evidemment dans le contexte lesbien, puisqu’elle s’abreuve de l’affection maternelle, l’absence d’hygiène est moins significative d’où cet attrait sexuel plus rarement converti dans le lit. L’homosexualité masculine ne naît pas d’une correspondance systématique à la femme. Il compose avec un vécu observable dans son espace-temps restreint. Voici quelques scénarios simples qui vous démontrent que l’habit ne fait pas le moine :
- Un chérubin phallocrate est élevé par une femme amoureuse d’un partenaire efféminé, hétérosexuel ou homosexuel, qui porte fréquemment des vêtements féminins. Les deux parents donnent à l’enfant des repères affectifs. Ce dernier, anticipant son futur rôle de don juan, observe, ressent, regarde les désirs de sa mère. Dans l’ordre logique de son analyse, son modèle masculin passera par des accoutrements, une gestuelle, une voix qu’il va calquer, en pensant qu’il s’agit là, de la meilleure manière d’intéresser une fille. Les filles, à l’âge adulte, méfiez-vous de ces hommes portant une jupe ou un brin tendancieux car contrairement à ce que l’on pourrait penser, ils sont bien hétérosexuels et beaucoup plus excités par les femmes.
- Un poupon, détenteur d’une virilité, est élevé par une femme qui le rejette, qui le corrige sous l’apparence d’une maltraitance anodine, des gifles. Contrarié dans son instinct, il va recréer un lien amoureux en direction du père affectueux. Il observe, ressent, regarde la personne que son père convoite, autrement dit l’épouse qu’il va cloner dans toutes ses composantes : la voix, l’accoutrement, le mensonge. En finalité, il souhaite remplacer la femme dans le lit de l’homme. Il deviendra homosexuel et ses pulsions seront très atténuées vis-à-vis des femmes.
- Modifions l’histoire précédente sur un détail, le père s’aperçoit de l’attirance homosexuelle de son fils dans la tranche de vie ou les élans amoureux sont définitivement fixés, connaissance universelle de chacun qui intuitivement savent pour l’avoir vécu qu’une correction n’influence en aucune manière son choix sexuel. Le père, dans cette ignorance, croit perturber son fils dans son identification féminine en recourant à cette méthode éprouvée de châtiments corporels qui va redresser les fougues contre-nature de son héritier. À l’âge adulte, le successeur se comportera comme un homme mais sa manie d’être excité par les petits copains, n’aura pas changé d’un iota. Cet hétérosexuel, à deux reprises contrariées, enragera toujours son aïeul.
Un attachement est souvent conservé dans les relations homosexuelles et ceci indépendamment du choix du partenaire. Nous remarquons que les comportements instinctifs ne sont pas éteints dans les relations avec un amant. Les homosexuels éprouvent le désir d‘une descendance ou d’exprimer leur paternité, ces aspirations sont liées à notre condition animale d’une volonté de transmettre nos gènes. Ce point ajoute une pierre sur la correspondance suivante : l’architecture du cerveau d’un homosexuel semble identique à celui d’un hétérosexuel. Où se situe la différence ?
Cette disparité est sans assise particulière, nous concluons que les comportements homosexuels se résument à une indifférence psychologique envers les partenaires naturelles. En définitive, les homosexuels et les lesbiennes sont dans le ressenti d’une hétérosexualité contrariée.
Les homophiles, sensiblement autistes, ne comprennent pas toute la palette des émotions de leur agresseur. Les affinités naturelles sont brisées, au terme d’une réaction de peur non maitrisée par leur moi. En conséquence, les hétérosexuels comprennent toutes les facettes sous-jacentes des mimiques et des intentions humaines. Une singularité, les homosexuels peuvent haïr les hommes. Ceci dépend d’une attitude parentale, la fierté du père d’un descendant masculin qui le dédouanera de ses responsabilités familiales auprès du sexe faible. J’éduque mon fils dans l’intention de satisfaire mes hobbies, le football, le vélocipède, les voitures, la boxe, les jeux d’échecs et la déception de réviser ce calendrier pour des attentions plus féminine, la danse, la musique, la poésie, la philosophie, la mode, l’incite à corriger son fils brutalement dans l’espoir de réactiver cette idylle de vie. Idem pour les filles. L’intensité des brutalités se finalise à l’âge adulte par une féminisation extrême ou une masculinisation quasi complète. Les travestis en sont l’illustration la plus démonstrative, le degré d’attachement à l’homme est renforcé et ses désirs pour la féminité sont retranscris à son paroxysme, les travestis se griment, se mutilent et cette redirection est proche d’une pathologie, plus femme que femme. Cet extrême provient du désir du nourrisson d’échapper à la violence. Le cajoleur est magnanime avec mon agresseur, faut-il ressembler à ce tyran pour ne pas subir de violence ?
La peur, le stress, stimulent et excitent directement les aires du cerveau à l’origine de l’appétit sexuel et de la libido. La faune animalière soumit à cette pression existentialiste, s’ordonne autour de ce paramètre et conduit à une frénésie de sexe, matérialisant ce lien de cause à effet. La faible fréquence du corps à corps sexuel dans nos sociétés, à l’écart des impératifs de survie, anime le débat sur l’évidence d’une rupture avec les cinq éléments, le feu, l’air, l’eau, la terre, la mort et nous n’empruntons plus le chemin des écoliers, balisé par ces fatalités sélectives. Le constat : les homosexuels sont plus dévergondés, en conflit avec les membres de cette société, ouverts et compréhensifs. De cette écoute, les jeunes homosexuels se donnent la mort et ce taux de suicide, surnuméraire se quantifie à 17% en France. Ce surcroît de sexualité leur est souvent reproché et endigue les normalistes dans leurs reconnaissances humaines, sociétales et parentales.
Pourquoi cette association, les caresses sur les joues des nouveau-nés, euphémismes31, est attachée à une déviance sexuelle. L’analyse de l’homosexualité caractérise justement l’incidence du rejet du genre prédestiné et voici une variante qui vous éclaire sur la perception intuitive du nourrisson. Déduisez par vous-même qu’une série de tapettes sur un chérubin exécutée avec des attentions amicales sur les parties fessières, escorte les enchaînements d’idées d’une conduite sadomasochiste, ce dernier va alors complémenter le plaisir de la fessée au sexe, moments de bonheur qui se retranscriront dans sa sexualité d’adulte. En conclusion, un bébé fait parfaitement le distinguo entre une brutalité sincère, il n’est pas aimé et il le perçoit, et une violence perfide motivée par des intentions louables. Cet attachement n’est pas dans la quantité, l’enfant sait, sent, que papa ou maman est attentif à sa petite personne. Il comprend, ressent, que celui qui le tient dans ses bras est sincère ou déloyal. Ses motivations ne sont pas sexuelles mais régentées par une absence de choix. La seule option dans un couple hétérosexuel, s’ouvrir au charme de la même lignée de genre.
De nombreuses études inscrivent comme faits avérés que l’hétérosexualité est confirmée par les observations pédiatriques, d’où indirectement nous obtenons la tendance génique plutôt basse de l’homosexualité, certainement en dessous de celle des moutons, et à priori, il en va de même sur l’inclination à la pédophilie. Le chiffre de l »homosexualité féminine de l »ordre de 1% à 3% peut servir de repère et nous en déduisons que l »homosexualité génétique ne peut être qu »en dessous de cette statistique. Les homosexuels masculins étant 3 fois plus nombreux que les lesbiennes dans la fourchette statistique basse, ce chiffre étant la représentation psychologique, nous comptabilisons donc l »homosexualité génétique de l »ordre de (3/3) soit environ 1% de la population (H+F) dans une fourchette statistique haute. Les chiffres présentés ne donnent qu »un ordre de grandeur très approximatif, les chiffres fiables sont quasi inexistants si l »on ne regarde pas par le bon bout de la lorgnette mais soyez assuré qu »il s »agit d »un encadrement maxima et nous fait penser que l »homosexualité transmise ne dépasse pas 0,1 % de la population. Ce calcul est un peu hasardeux, mais une correspondance statistique beaucoup plus précise peut être accolée par l »intermédiaire de la représentation du nanisme dans une population. La caractérisation du nanisme est aisément observable dans une importante communauté et les causes du nanisme sont variées. Il en existerait plusieurs centaines : parents de petite taille, maladie héréditaire, carences nutritionnelles, problèmes hormonaux, trisomie 21, maladies orphelines. Les quatre causes les plus communes de nanisme seraient l »achondroplasie, le syndrome de Turner, le dysfonctionnement pituitaire, et les carences émotionnelles ou physiques. Nous avons donc une expérience génétique à travers les âges avec de multiples facteurs qui nous permettent de borner la représentation de l’homosexualité naturelle. Aux États-Unis, la classification « stature courte » (short-statured définie par une taille inférieure à 1,50 m pour les hommes, 1,40 m pour les femmes, et 3 % des enfants les plus petits de leur groupe d »âge) représentait en 2004 approximativement 5 millions de personnes, parmi lesquelles environ 40 % âgées de moins de 21 ans. Le dénombrement de cette cohorte et sa perpétuation sans restriction morale porte donc leur représentation à 1,5% du groupement humains américains (5000000/300000000* 100) (encyclopédie Wikipédia). En France, la représentation du nanisme plus resserré sur les facteurs génétiques, se comptabilise autour de 5500 individus. Son histoire est aussi lointaine que celle de l’homosexualité et cette expertise ne nous indique qu’une marge d’erreur plus étroite. Approfondissons ces chiffrages par une information simple, le nombre de mariages et de pacs entre personnalités du même sexe sur le territoire français en 2014 est de 3,2% de la population (source Insee)32. Il s’agit sans doute de la représentation de l’inverti doux33car, cette combine de retrouver une cellule familiale identique à celle de sa naissance, indique que ce contexte de vie les séduit et le couple parental reste une valeur refuge car perçut comme non destructeur. Pour l’homophile agressif, nous utilisons indirectement la brutalité sur les femmes pour obtenir un ordre de grandeur. Tout un chacun connaît le chiffre de 10% de femmes battues en France, par relation nous déduisons le nombre d’hommes châtiés et étrangement, il est identique. Ceci nous donne un potentiel de 10% d’homosexuels masculins mais l’acte de sévir une femme provient de deux comportements probables :
- La vision des violences paternelles sur la féminité.
- L’autre option, recevoir des punitions du féminin.
Donc, le gisement d’homophile à caractère violent dans un calcul simple peut s’élever à 5% des fils.
Les enfants soumis à l’observation présentent un biais positif, les parents qui livrent la prunelle de leur vie aux fourches caudines des scientifiques s’intéressent à leur bienêtre, donc révèlent indirectement la violence comme origine potentielle de cette infamie.
L’homophobie
Comment peut-on, maintenant, expliquer le sentiment homophobe, le ressenti d »une aversion à l’égard de relations homosexuelles ? La sexualité se caractérise par un désir profond et intense à la vue des charmes corporels de l’objet du désir, l’homophobie, dans son versant inverse, repose sur le rejet, le dégoût ressenti à l’encontre des caractéristiques sexuées du rival. L’agressivité se joint en filigrane avec ces processus réactionnels. L’animosité naît de l’éventualité d’une frustration sexuelle et est associée à un apprentissage pavlovien34 spécifique à la nature, détaillé dans les pages qui suivent. Les sentiments de répulsions se lâchent lorsque deux homonymes séduits s’accouplent ou parfois dans les actes anodins de salutations d’usage dans le même corpus de genre. Lorsque le cerveau d’un des interprètes de cette scène de vie se verrouille sur le mode « sexe », alors l’animal submerge ses émotions. Cette répulsion peut s’enrailler, car l’intelligence déjoue ce mécanisme de refus sous l’emprise de notre particularisme. Les remontées d’atavismes sont concrètement liées à la configuration du cerveau interconnecté. La descente dans la hiérarchie animale, nous suggère que la virulence de cette réaction s’intensifie à chaque entrevue galante non programmée. La majorité des homosexuels et des lesbiennes n’envisagent pas ce ressenti émotionnel comme un système d’alarme qui invite à moins d’enthousiasme. Cet organe, placé au fond du palais, sous l’intitulé organe vomérien35, communique ses réprobations en déclenchant les sentiments homophobes. Afin de conforter notre relation avec les reptiles, l’organe vomérien est une déclinaison de l’organe de Jacobson qui permet aux serpents munis d’une langue bifide de suivre les messages odoriférants et chimiques déterminants pour la capture de proies et de partenaires sexués. Ces mécanismes antédiluviens sont donc associés à la vie sexuelle. Les réactions de répugnances relancent le débat de la normalité physiologique des impétrants à la perversité. Nous concluons qu’ils transgressent une prédisposition innée : leurs affectifs a redistribué « les cartes ». Ceci nous renvoie à une thématique déjà évoquée, celle des fantasmes qui ne sont en rapport avec aucune réalité physique, en conséquence nous détache des chaînes chimiques.
Par petite touche, une lente progression psychologique sous la direction de l’affectif codirige le plaisir, qui sous-tend des pensées que nous qualifions de plaisantes, qui canalisent cette nouvelle orientation des pulsions. Les nourrissons avides, détiennent un passé sexuel dès le stade intra-utérin, ils bandent sans vergogne, les fillettes nymphomanes égalisent les scores. De fait, les témoignages révèlent des orgasmes à partir de 6 à 7 mois, les scientifiques qualifient ces processus « d’orgasme réflexe », le lien entre une fantasmagorie et ses extases n’est pas tranché mais un désir primal est flagrant. Le germe de la déviance se situe à ce stade. Pendant que le nourrisson active ses désirs, papa le cajole, il s’agit d’une concomitance de faits. L’exemple décrit est expliqué sous l’angle de l’homosexualité masculine. Il est évident que dans un contexte courant, le système vomérien coupe le sifflet à proximité d’un homme et les excitations ne sont pas réprimées voir stimulées à côté d’une femme. Le mécanisme de différenciation sexuelle est donc basé sur une contrariété chimique.
L’homophobie a bien un fondement. Mais il ne faut pas confondre, l’homophobie et la culture homophobe, artificielle, distillée par les différentes institutions, politiques, religieuses et parentales. Les hétérosexuels, en tout état de cause, ressentent rarement les émotions homophobes, et cette propension s’appliquent également pour les homosexuels, dès lors qu’ils forniquent avec la gent non convoitée. Une petite nuance, les homosexuels géniques n’éprouvent pas ce sentiment lorsqu’ils ont des ébats avec un homonyme et cette réaction naturelle serait éprouvée à l’identique s’ils s’avisaient de pratiquer l’amour avec le sexe « inapproprié ». Affinons ce raisonnement, un homme naturellement homosexuel, molesté par son père, deviendrait déviant. La même cause ayant les mêmes effets, le pervertie sera donc un « hétérosexuel ». Les émotions homophobes s’échafaudent dans le berceau, cette répugnance resurgit du passé, envahit notre esprit, à la l’évocation de rapport homophile. L’homosexualité a deux ruisseaux, l’un génétique, l’autre psychiatrique, dévoilée par le mécanisme des réactions émotionnelles homophobes. L’évidence nous oriente vers une réponse identique qui éluciderait la pédophilie, la zoophilie et la paraphilie.
La pédophilie
À présent, nous allons nous investir dans l’analyse du fondement plus probable de l’origine de la pédophilie qui, depuis longtemps, est sujet à débats, notamment sur l’éventualité d’un caractère génétique.
Pour illustrer notre propos selon lequel les parents et par extension les adultes, sont responsables de la sexualité de leurs enfants, détaillons l’exemple d’une investigation véridique. Des gendarmes sont intervenus pour procéder à l’arrestation d’un pédophile s’intéressant à des enfants en très bas âges, qui consultait des sites pédopornographiques axés sur ses aspirations sexuelles : des publicités dont les acteurs sont des nourrissons ainsi que des films pédopornographiques de même essence. Cet homme était un vieux garçon vivant chez ses parents, ce trait est relativement courant chez les pédophiles, le désert d’affection de la part des adultes dont ils sont victimes. Nous constatons que les pédophiles attirés par les chérubins ont été, des enfants uniques ou les premiers nés et qu’ils n’ont eu, pour seul référent que des parents maltraitants. Pour le nourrisson, les responsables de cette persécution, deviennent un danger et en similarité avec le comportement des homosexuels, il va rejeter ces adultes parfaitement identifiés Dans cette supposition que la violence exercée sur les nouveau-nés modifie leurs sexualités alors les femmes n’échappent pas à ce diagnostic mais nous expliciterons pourquoi, elles bénéficient d’une perception plus indulgente de la part du public. Pour comprendre de quelle manière un bambin réajuste ses pulsions, nous prolongeons le kaléidoscope des interactions familiales. L’enfant unique battu, est approché par des enfants en bas âge grâce au vecteur parental, les amis, le cercle social et le lieu le plus favorable à l’épanouissement de sa déviance : la crèche. Le nouveau-né va enfin s’épanouir dans ces instants de bonheur, de joie, sans stress. Ces moments rares vont forger sa concupiscence. Son instinct compromis ne canalise plus ces émois lubriques. Le noyau de sa sexualité se réorganise autour des bambins. Les entraves morales ne lui sont pas familières. Un bébé suit ses émotions sans tabou. D’autre part, la chimie dans cette configuration ne joue pas contre lui, un enfant en bas-âge ne brime pas la libido d’un correspondant en amitié d’âge identique. Le pédophile va fantasmer toute sa vie sur les immatures et ces pulsions ne sont pas passagères.
Ceux battus par leur(s) parent(s) sans attouchements sexuels ou faits incestueux intégreront un interdit qui limitera voire endiguera leurs propres inclinaisons. Les traumas liés à la sexualité comme le viol n’a pas d’incidence sur la libido des victimes, y compris des plus jeunes, si et seulement si les accouplements correspondent aux mêmes comportements simiens à l’image d’une tribu primitive.
Les pédophiles symbolisent le mal, la noirceur, la transgression, l’animalité, la perversion mais objectivement ils sont détenteurs d’un patrimoine génique sans nul doute animer de compassion, d’empathie, d’une pugnacité protectrice envers les chérubins. Ces affirmations se vérifient dans un comportement animalier extrapolable à tous les mammifères. Lorsque le bébé d’une tigresse décède pour une raison quelconque, sa gardienne le lèche et continue à dispenser des attentions maternelles pendant plusieurs heures. Lassée, elle le dévore comme ses autres produits de chasse. Les conclusions du délibéré de cette enquête jamais formulée, le cadavre du tigreau émet des molécules de reconnaissance de sa fratrie et d »affecte qui s »estompent piano au-delà de l’instant du décès. L’ocytocine en excès dans l’organisme de la matriarche maintient un niveau maximal d’égard vis-à-vis de son rejeton durant une période assez brève, il s’agit d’un prédateur. Pour les chimpanzés, cette durée s’étend sur plusieurs jours et la femelle reste dans le déni, elle materne une momie. Seuls les animaux qui détiennent une conscience de soi, comprennent la mort. Les absents de ce quatuor de tête ne différencient pas les phases de sommeil et l’inactivité d’un défunt. Le seul procédé qui ne nécessite aucune réflexion, la chimie. Elle stimule en permanence le cerveau et maintient ce lien filial. Les pédophiles ne sortent pas de l »ordinaire dans son fonctionnement basique et réagissent aussi dans ce même registre émotionnel de protection du nourrisson.
Nous constatons une absence de faits divers sur la pédophilie féminine, motivée par une phase d’attachement des fillettes à leur victime par le biais de l’apprentissage d’une maternité, sous couvert de jeux ludiques. Elles franchissent plus rarement la barrière de l’infanticide. L’approche féminine d’une sexualité avec un enfant nécessite un certain acquiescement. Le nombre de pédophiles est inférieur à celui des homosexuels, la présence insignifiante du père dans le baby-sitting, limite la violence biparentale dans cette tranche de vie cruciale. Les lesbiennes sont sous numéraire face à la cohorte des mâles invertis. Une gamine violentée par sa mère ne dévie pas de son appétence pour les garçons. En dépit des biais statistique, cette affirmation prend corps dans ce quotient de 1/7, 7 homophiles virils manufacturés contre une représentante de la caste féminine, ce chiffre est faux mais l’information est vraie. Ce pointage relie la femme à la surreprésentation masculine de l’homophilie.
Ci-dessous, le principe du calcul pour quantifier le nombre de pédophiles en vertu du postulat suivant : la déviance qui se porte sur les enfants n’aurait aucun caractère génétique.
– Taux de violence banale sur le genre masculin multiplié par le taux de violence banale sur le genre féminin. Si vous connaissez le nombre d’homosexuels et le nombre de lesbiennes, vous déduisez le nombre de pédophiles. Concrètement avec des chiffres probablement biaisés : 1% des femmes dans les pays occidentaux se considéreraient comme homosexuels multiplié par le chiffre de 1/5 d’hommes se considérant comme homosexuels (bibliographie Wikipédia) et vous obtenez le chiffre de 0,2 % de la population qui serait pédophile. Sur cette lancée, nous pouvons spéculer sur le degré d’inquiétude face aux potentiels de nuisance des pédophiles. Nombre de pédophiles incarcérés rapporté au nombre théorique des pédophiles et vous pouvez apprécier le gradient de maîtrise dont ils font preuves. Cette recherche n’est pas accessible actuellement, mais à l’orée des traits de caractères inventoriés, les risques du passage à l’acte font frémir.
Les pédophiles restent dans la haine des adultes dans leur majorité, puisqu’ils subissent des brutalités sans fin. Les parents n’ont donc comme seul posologie à sa souffrance qu’un traitement radical fait de douleur qui l’engage vers ce continuum irrévocable. Le système d’autodéfense d’un enfant, recréer des liens affectifs avec les humanistes, ceux qui lui redonnent un sens à sa vie. Cet impératif de survivre modifie sa personnalité, et il refuse son extinction. Sa grande vitalité est stupéfiante et contredit sa fragilité apparente.
Le nombre de psychanalystes soutenant la thèse selon laquelle la pédophilie résulte d’une spécificité génique, nous laisse dubitatif car, sans être expert en la matière, l’explication psychologique se suffit à elle-même. En tout état de cause, l’argument d’un gène pédophile dans un processus de sélection naturelle n’est pas crédible. Le principe de la détection naturelle de la sexuation se porte justement sur la maturité hormonale, ensuite, nous nous heurtons à la transmission de ce caractère auprès de partenaires plus rarement fécondables. Mais nous savons que la nature nous réserve toujours des surprises.
La zoophilie et la paraphilie
Les nourrissons qui se révéleront plus tard zoophiles ou paraphiles détiennent le privilège dramatique d’une absence de protection, en conséquence la scatologie sera associé quasi systématiquement à leur pratique sexuelle. Au fond de leur inconscient, ces honnis éprouvent une haine des hommes justifiée et involontaire. Leurs convergences sexuelles sur les animaux, les objets, fruits de ces carences affectives, sont la résultante d’une profonde détresse. Lorsque les seuls apports affectueux pour un angelot, ceux sont les lèches du chien, du chat, le plaisir de la tétine, vous déduisez d’évidence, la racine des impulsions basiques de leurs interprétations dévoyées du bonheur sexuel. Une autre situation attire notre attention pour démontrer le lien existant entre instinct et psychologie, celle du fétichisme. Un bambin marchant à quatre pattes qui se vautre dans les chaussures d’un père ou d’une mère développera un plaisir infamant pour les souliers, les sous-vêtements ou les nuisettes. Tous ces objets sont imprégnés d’une odeur qui réaffirme que l’instinct, par le biais de la chimie volatile, convertit ses effluves en une pensée libidineuse. Ces sensations et émotions de bien être, gravées dans l’inconscient, seront le complément voire le point central de certains comportements jugés hors normes car ils ne se rapportent pas à une sexualité directe.
Les zoophiles et les paraphiles sont l’expression évidente que l’introversion n’existe pas. Ils sont sexuellement excités par des choses en dehors de toute humanité, preuve indirecte que les désirs sexuels se verrouillent sur leurs univers immédiats. La paraphilie peut vous apparaître comme une sexualité anodine mais l »hypothèse d »une dérive vers la nécrophilie n’est pas virtuelle. Leur libido converge vers le macabre avec une excitation amorcée dans les ébats avec des objets inertes, les peluches, les poupées, avec incontestablement des parents violents. Une liaison empathique avec un grand-parent, un proche, réinvente ses désirs en rétroaction. Par la suite le décès du désiré et la visualisation de son cadavre dans la période charnière de la construction de ses pulsions, reconstruit son processus d’excitation vers un être humain sans vie. Celui-ci rejoint ses jouets, dans le panthéon de ses bonheurs d »enfance. L’incertitude du scénario inversé, le vivant en premier lieu et les peluches ultérieurement me semble jouable. Le principe passe par l »attachement à un pantin et il paraît peu réaliste qu »un nouveau-né soit en contact permanent avec les décédés. Le décès, dans ses bras, de ce proche, est réaliste. Il s »agit d »événements de vie très exceptionnels d »où la rareté de cette sexualité. Cette hypothèse est formalisée par l »information suivante : un nécrophile russe a conservé de nombreux cadavres dont il a remplacé les têtes par celles de poupées. Il coule de source qu’il ne faut pas s’alarmer si le poupon se complaît dans la maroquinerie ou la dentelle mais simplement de s’apercevoir que ses yeux s’illuminent à votre approche. Les phéromones sont similaires voir identiques entre chaque espèce et non odoriférants. Elles déclenchent certaines émotions, plaisir, agressivité, douceur. La réorganisation de la rêverie érotique n’est fondée que sur la compréhension du nourrisson d’un désaccord entre vous et lui. Un enfant, au début de sa vie, ne peut se prévaloir d’aucune initiative. Ses références se construisent dans un contexte maîtrisé et la peur, les angoisses doivent lui être épargnées. La pornographie, quoique nous puissions en penser, ne fait pas partie de ses interdits. Un enfant est un thermomètre dont le curseur est calé à zéro sur un modèle basique, qui anime les émotions altruistes, généreuses, humanistes et chaque fait de violence, de méchanceté, de rejet, de comportements abjects, il s’en défend et y répond en perdant par bribes l’innocence et il réagit. La première réaction, la modification de sa sexualité, en parallèle, la colère. Il se détache de l’homme et s’insensibilise à la souffrance d’autrui. Les homosexuels détestent à des degrés divers leur image car elle ressemble pour partie à celles de leur tortionnaire. Une remarque vous pouvez différentier un homosexuel d’un pédophile, ces derniers ne s’intéressent que rarement à leurs reflets car ils exècrent la vision renvoyée, un double tortionnaire et leurs centres d’intérêts sont beaucoup plus juvéniles. Les pédophiles perçoivent donc leur physique comme très déplaisant, les homosexuels, cela dépend des jours, lorsque les pensées d’angoisses les animent, ils sont mentalement dans les bras de maman et leur apparence leur est haïssable et lors des jours fastes, ils s’apprécient, la relation avec papa est franchement agréable. Les hétérosexuels, toujours au beau fixe, sont ravis de leurs visages à l’exception du jour de la défaite sentimentale.
L’identification
Voici un premier rébus, issus d’un fait réel, ou la réponse évidente, un travesti, n’est en soi qu’une apparence. La clause de départ est posée comme suit : un homme habillé en femme, se tient devant un miroir. Il se regarde et s’exclame : « Je t’aurai ! ». Que révèle cette situation ? Cet homme est un hétérosexuel puisqu’il désire une femme, il recherche sa mère, et qui ressemble le plus à cette dernière, lui-même. Ceci explique le port de l’accoutrement qui sera le plus proche de son plaisir sexuel maximum et nous pouvons affirmer avec certitude qu’il fantasme sur celle-ci et que cela ne relève pas d’une attitude narcissique, terme bien souvent usité. Narcisse, dans la mythologie grecque, est le nom d’un personnage très emblématique qui représente l’amour de soi, si chère à la psychanalyse. La quête de cette compagne tant aimée, sa mère, le conduit dans un cercle sans issue. Il recherche la femme qui est en lui. Mais pourquoi un tel désir ? Nous pouvons supposer que celui-ci était victime de brutalités de la part de son père. Inconsciemment écœuré, l’homme a rejeté sa nature d’homme. Sa mère aimante est devenue son icône. La question que l’on peut se poser : fantasme-t- il sur les femmes en tant qu’homme ou en tant que femme ? La non ablation de son sexe nous fait penser qu’il le fait en tant qu’homme, mais il s’agit d’un choix difficile et irrémédiable, cette décision lourde de conséquences n’est pas toujours prise. Cette résultante comportementale est révélatrice de la responsabilité écrasante d’un adulte, ici l’homme, dans la naissance de ce que nous pourrions qualifier d’une errance sexuelle sans résolution. Cet homme blessé fait revivre sa génitrice à travers lui. Le cordon ombilical n’a pas été coupé, loin de là. La coupure du cordon ombilical est à l’initiative des parents, ce qui est rarement « opéré ». D’où cette perpétuation infantile de génération en génération. La coupure mature est plus souvent réalisée par l’enfant/adulte. En la circonstance, l’attachement à la figure parentale féminine sort du cadre d’une relation familiale établie dans un contexte normal et déresponsabilise l’auteur d’un non délit, un quelconque choix d’immoralité de sa part.
Les méfaits de la brutalité se déclinent à l’infini et le récit suivant trace la voie vers l’épilogue d’une reconversion totale en direction de la féminité.
Un homme ayant vécu une bonne partie de sa vie en tant qu’homme, réalise des opérations de chirurgie esthétique pour atteindre le statut de femme. Suite à ces opérations, il a vécu avec des hommes, puis sa sexualité se réoriente vers les femmes. Quelle analyse pouvons-nous faire de ce cas ? Quelle mouche l’a piqué ?
Nous en déduisons la nature de son entourage, les femmes affectueuses étaient présentes, voilà l’élément sentimental qui a vitalisé son attirance pour les filles (cf. pic instinctif et affectif) mais nous concluons que sa préférée était attachée à une autre compagne qui n’avait pas de verge, ainsi l’appropriation de sa personnalité s’est donc portée sur elle. Pourquoi cet emprunt identitaire ne sait pas réaliser auprès de l’homme. Sans surprise, la réponse est similaire au récit antérieur mais le dispositif est légèrement différent, la mère avait des revendications lesbiennes, affirmées ou non, que le nouveau-né a parfaitement décodé. L’ambigüité de ses choix provient d’une ambivalence, sa mère vivait avec un homme et il n’est pas impossible qu’une des femmes l’ait rossé. L’identification à un tiers peut aussi être contrariée mais les soutiens inconscients au regard du mode de fonctionnement de l’entourage précipitent ce chambardement. L’enfant s’est alors identifié à une femme proche de celle qu’il convoitait, l’opération n’était plus qu’un point final à cette maturation psychologique. Ce transsexuel, déchu de sa masculinité, fantasme en tant que femme avec les femmes. Il ne peut s’agir d’une homosexualité à connotations génétiques car sa recherche du féminin signifie précisément que son attirance primordiale a été préservée.
Le cas de ces deux hommes hétérosexuels, refusant toute assimilation à leur genre, explicite la gravité de pratique contre nature et son incidence encore plus désastreuse sur le devenir émotionnel et identitaire de l’enfant. Si le déterminisme sexuel se réalise très tôt dans la vie du nourrisson, la captation des traits de caractères, qui s’effectue en parallèle, et son degré de dérive, sont tributaires des fonctions cognitives croissantes du bambin. Un nourrisson ne s’identifie jamais à la personne qu’il convoite mais toujours à celle qu’il pense être la plus proche de celle-ci. L’enfant mâle rejette l’envie de faire l’amour avec les femmes mais pour avoir l’affection du père, il faut ressembler à une femme. Dans l’analyse, il s’agit aussi d’une erreur de jugement, l’enfant ne s’identifie pas fatalement à la mère ou au père, qui use de violence sur lui. Il projette son identification par l’intermédiaire de l’être aimé sur une tierce personne qui lui est proche. En détail, si le père est un homosexuel masqué, le fils va s’identifier à un homme, les nuances nous suggèrent que l’homme peut-être efféminé ou virilisé, et si le père est hétérosexuel, il va s’identifier à une femme, au masculin ou au féminin, etc. Tout dépend des penchants sexuels du père ou de la mère. Mais ce comportement systématique peut être retravaillé par l’enfant puisqu’il n’est pas du domaine du plaisir. Le plaisir est incontrôlable, mais non l’emprunt des traits parentaux. L’identification vise à copier les attitudes parentales, mais avec une méconnaissance complète de sa propre sexuation. La découverte de ce décalage identitaire engendre une dissociation, le constat de sa féminisation dans un corps masculin et inversement est parfois non assumée. La reprise en main du rôle de composition, se fait au moment de la conscience de soi. Nous savons que l’enfant ayant pris acte des interdits de la société, s’investit dans la dissimulation de ses désirs et s’organise une apparence masculine ou féminine afin d’être considéré aux mêmes titres que les autres. Paradoxalement, s’il est assez facile de déterminer, vers quelle partenaire votre cœur s’est épris dans la petite enfance, et si l’identification est flagrante pour certains, les personnalités multiples décrites dans certains ouvrages de psychanalyse, de criminologie, pointent la très grande variabilité des cheminements intellectuels, fontaine de son moi mais surtout la multiplicité des sources qui peuvent la forger.
Le désir que nous éprouverions pour une personne correspond à un idéal physique qui est inscrit au plus profond de notre être. Le cerveau ne peut faire resurgir à la surface les scènes de vie qui alimentent les émotions de ses rencontres. Nous scindons nos pulsions vers plusieurs aspirations sexuelles avec une grande prédominance vers les contacts les plus fréquents. Un graphe individuel présenterait différents pics d’intérêts. L’encéphale se construit bien autour de ces signaux affectifs, et il intègre inconsciemment les voix ainsi que les manières de ces hommes ou de ces femmes support à son identification et cette intégration est bien ancrée, acquise et inscrite dans les banques de données physiques que sont les neurones. Ils n’imitent pas, ils sont. Ceci peut se réaliser car la plasticité du cerveau d’un nourrisson est sans commune mesure avec celle d’un adulte. Lorsque nous parlons de pic affectif, nous devons prendre en compte les hasards de la vie, si cette focalisation affective se fait sur un sujet le plus proche en contact avec le nourrisson, il n’est pas exempt d’une attirance vis-à-vis d’une autre personne. Et singulièrement ce mécanisme s’applique lors d’une attirance homosexuelle car l’instinct va recadrer l’enfant vers son désir primal et ses réticences à l’encontre du genre détesté ne seront jamais totales.
Ultérieurement, à l’âge adulte, on réaffirme l’identité ancienne dont on s’est départi pendant la période antérieur. L’idée d’une déviance découverte à l’âge de l’adolescence, développée par certains psychanalystes, résultant de leurs recherches paraît très sujet à caution. Il s’agit d’une manipulation des patients motivés par deux raisons : la première, une homosexualité non affirmée et non assumée, la deuxième, liée à l’affectif envers ses apparentés, les dupés en présentant ce trait de caractère comme une tendance spontanée, durant la période de l’adolescence, qui a pour mérite de ne pas remettre en cause le modèle éducatif des parents. Le motif invoqué, la récompense plaisir, mais ce scénario n’est pas valide, nombre d’homosexuels sont refoulés, en particulier ceux qui vivent dans une croyance. Ils repoussent leurs fantasmes. La conclusion, leurs désirs homophiles sont antérieurs à tout acte sexuel. L’ignorance de l’origine de ses pulsions sexuelles se vit difficilement face au regard accusateur des ascendants.
La vision du dominant et du dominé dans les échanges sexuels excentriques est un regard simplifié sur une vision stéréotypée d’un couple :
- Deux hommes peuvent faire l’amour en tant qu’hommes. Ils sont attirés par les hommes et l’identification sous-jacente au sexe féminin n’est que partielle, voir rejetée. La physiologie des mâles avec un sexe et deux orifices induit naturellement des coïts qui peuvent apparaître comme des manifestations de dominant à dominer.
- Deux femmes, en tant que femmes, pour les mêmes motifs.
- Effectivement, en fonction de l’identification à son personnage imaginé en relation avec les confrontations des adultes dans son enfance, dans le lit, ces rapports sexuels d’introducteur et d’introduit, sont affirmés.
Les opérations de chirurgie transsexuelle ont bien pour but de renverser la vapeur. Dans la chirurgie transsexuelle, l’utilisation des hormones mâles et femelles est couramment utilisée en accompagnement d’actes chirurgicaux de modification des organes sexuels. Le désir du patient d’une personnalisation totale convertit dans un physique correspondant à sa vision de soi, reflète la profondeur de ses aspirations et pose le problème de l’origine de ses motivations : sont telles génétiques, sont telles psychologiques. Le transsexuel atteint-il son but? La réponse est modulable, le cerveau mâle /femelle n’est pas modifiable, la réaction du système vomérien restera identique sur le rejet du même sexe mais son cerveau a-t-il besoin d’être modifié ?
Les réponses de la nature
Les ancêtres de l’homme n’avaient aucun libre arbitre dans le choix des partenaires. La nature organise la mise en place des processus de sélection par des échanges moléculaires. Ces brevets inventifs sont utilisés aussi bien par les insectes, par les mammifères, et par l’ensemble du règne animal. Ces clefs chimiques stimulent les appétits sexuels, ces choix régentés par ces échanges moléculaires ont un caractère mécanique et sont fondés sur l’éloignement génétique intra spécifique, la sexuation des partenaires (mâle/femelle), leur maturité, les périodes de menstruation et ces molécules sont elles-mêmes soumises à la sanction naturelle, par la survie des animaux qui en sont porteurs. Dans la nature, l’élevage du nourrisson chez les mammifères est complètement dévolu aux femelles. Cette nécessité est essentiellement due à la phase de nourrissage, le mâle n’ayant aucune glande mammaire fonctionnelle. Les liens se nouent nécessairement avec la mère pour l’allaitement et préférentiellement pour les premiers contacts. Chaque individu est détenteur de sa propre viabilité que ce soit dans le domaine de sa constitution physiologique et de ses dérivés, sexuels, immunitaires, etc. Chez l’homme, l’alimentation pouvant être assurée sans nécessité absolue de la femme, ceci n’augure d’aucun déficit constitutif, si l’enfant n’est soumis à aucune carence d’affections délivrées par ses défenseurs. Par ailleurs, les nouveau-nés féminins éprouvent des émotions homophobes dans les bras d’une femme et en miroir, les nourrissons masculins dans les bras d’un homme.
Les chimpanzés pratiquent aussi la guerre pour le territoire, la politique pour devenir ou rester le chef. La politique qu’il programme, passe aussi bien par la sexualité sans frein, la force ainsi que le favoritisme auprès de ses semblables. Chez l’homme nous appelons cela du clientélisme. La finalité étant l’accès aux femelles. Cette compétition hiérarchique est l’un des facteurs de la sélection des candidats les plus intelligents.
Nos sociétés se cherchent au regard du nombre d’expérimentations observées dans l’histoire, sexualité codifiée sous divers types de cultures et de religions, mais nous en avons oublié une, la vie en groupe et son corollaire, la liberté de chacun de pouvoir choisir son partenaire sans tabou, ceci étant la norme dans le monde animal. Les bonobos ne sont pas pervertis par le spectacle des accouplements multiples, pointant un halo lumineux sur l’explication suivante, le dévoiement, par le comportement débridé des adultes, par leurs nudités, n’est pas nourri par ce libertinage à ciel ouvert. La nature sélectionne donc les femelles douces avec leur progéniture, ce comportement nécessaire est aussi attribuable aux mâles. Les échecs sur l’élevage existent aussi dans le règne animal, mais ils sont immédiatement sanctionnés par le décès systématique et très précoce de cette future entité qui pourrait être porteur de ces gènes non altruistes. Cette remarque s’adresse principalement à la lignée des mammifères et bien sur, plus particulièrement, à ceux qui progressent dans la hiérarchie savante.
L’homosexualité a-t-il un sens ?
La nature a mis en place un processus de survie le plus efficace possible, l’intelligence. Cette dernière passe par la modification du niveau de l’agressivité afin de surpasser les blocages constitutifs, entrave à la mise en œuvre d’un développement neuronal incessant. Le témoignage de cette affirmation peut être observé chez les homos sapiens par une diminution drastique de la pilosité, preuve indirecte d’une régression du taux de testostérone. Ce faisant, l’homme a pu devenir un animal sociable et cette correction hormonale, a ouvert sur des interactions de plus en plus élaborées, identifiables et comparables dans le monde animalier, et surprise, les fornications homosexuelles sont le témoignage de cette relation, quotient intellectuel et sexualité sortie des chemins battus. Donc, nous pouvons dire qu’il s’agit d’un marqueur de l’intelligence. Ainsi plus un animal monte dans la hiérarchie intellectuelle, plus il outrepasse les principes de la relation sexuée. L’homosexualité n’a aucun sens en termes de reproduction mais il est le révélateur d’une transgression des bases des relations reproductives. Si les bonobos, leur atavisme sexuel, ils n’en ont cure, les raisons sont toutes autres que celle de l’homme. Leur homosexualité n’est pas exclusive. Cette transgression est nécessaire pour les primates, dans l’optique de raffermir les relations du groupe, étape tout aussi essentielle à la survie de leur communauté. Beaucoup d’hommes ne sont pas conscients de leurs tendances homosexuelles, en dépit de leur hétérosexualité ressenties et conférée, cette affirmation s’observe aisément dans le spectacle footballistique, des spectateurs masculins en nombre réduit autour des matchs de foot féminin. En comparaison, le gorille qui représente l’hétérosexualité la plus extrême chez les primates, ne supporte pas un mâle en âge de s’attribuer ses femelles dans sa sphère d’influence. Cette allergie se décline sur des confrontations parfois funestes. Donc un match de foot avec des gorilles comme spectateurs, seules les footballeuses captiveront ce chorus intransigeant. Le plaisir d’être tenu dans les bras de son père et d’apprécier sa stature réconfortante n’a pas disparu. C’est cette parcelle d’homosexualité, l’autre acceptée, qui a rétabli une association fine entre homonymes, ce réarrangement communicatif autorise le regroupement au féminin masculin et ratifie l’accès au piédestal qui assoie notre domination sur cette planète, même si, à bien des égards, nous entrevoyons une possible extinction.
Les jumeaux
L’étude des jumeaux semblent à priori un indicateur pertinent sur la concordance génétique et les comportements homosexuels. Les modalités de ces études se décrivent comme suit :
Pourcentage de concordance de l’orientation homosexuelle chez les jumeaux vrais (univitellins) ou faux jumeaux (bivitellins) observée dans 6 études indépendantes portant sur un total de 270 paires de vrais et 271 paires de faux jumeaux et moyenne de ces résultats. Notons qu’une concordance de 100% n’indique pas la présence de 100% d’homosexuels dans la population mais que si dans cette même population, un jumeau était homosexuel, l’autre l’était également.
La conclusion essentielle de ces études, au sein d’une paire de vrais jumeaux : la probabilité que l’un des deux soit homosexuel est de 68% si l’autre l’est, mais elle tombe à 16% au sein d’une paire de faux jumeaux. Une autre étude statistique établit sur les 50000 familles dont les données étaient rendues disponibles par la Fondation Midlife Développement, l »équipe de Kenneth Kendler a examiné les comportements sexuels de 794 paires de jumeaux et 2907 couples de frères et sœurs. Sur cet échantillon, 2,8% des personnes interrogées étaient homosexuelles ou bisexuelles. Parmi les 324 couples de vrais jumeaux, même patrimoine génétique, 6 reconnaissaient être tous les deux homosexuels ou bisexuels et 19 que l »un des deux était homosexuel alors que son binôme ne l »était pas.
A partir de ces données, les conclusions des chercheurs dans l »American Journal of Psychiatrie furent les suivantes : un vrai jumeau sur trois serait homosexuel lorsque son frère l »est, soit 31,6% des jumeaux homozygotes36, alors que dans le cas des faux jumeaux de même sexe le chiffre serait de 13,3% et de 8,3% si l »on considère tous les faux jumeaux.
Les artefacts de ces études se portent à plusieurs niveaux :
- Les lieux, les libertés sexuelles ne sont pas les mêmes à San Francisco qu’au sein de l’état Hitlérien (facteurs sociologiques, psychologiques, démocratiques).
- Les vrais jumeaux sont du même sexe et les faux jumeaux peuvent être de sexes différents.
- L’âge des sujets n’a pas été différencié.
- La faiblesse de l’échantillonnage.
- La sincérité des déclarations peut être mise en cause.
- Les chiffres ont des écarts type beaucoup trop important pour que leurs significations soient crédibles.
Si l’homosexualité était d’ordre génique, l’occurrence devrait être bien plus élevée dans les cohortes de vrais jumeaux, les facteurs sociaux sont évidemment à prendre en compte. La pression sociale est loin d’être négligeable dans le comportement sexuel. Notons que si nous cumulons sur l’échantillon, l’homosexualité des jumeaux, les machiavels37 et les francs, nous obtenons un pourcentage de 7,7%, et infléchit notablement à la hausse le chiffre de 2,8% estimé.
Ces tableaux ne traduisent que l’identité mentale très similaire entre les vrais jumeaux à contrario des faux jumeaux. Mon hypothèse, le seul chiffre valide est 100% d’homosexualité lorsque l’un des deux jumeaux est homosexuel, l’autre l’est également, puisque nous avons un échantillon à 100%. Il s’agit des gènes, certaines maladies génétiques sont spécifiques aux hommes ou aux femmes mais nous constatons qu’il existe des lesbiennes par conséquent cette spécificité attribuable qu’au sexe masculin est improbable. D’autre part, une comparaison avec une autre maladie génique, nous permet de conforter cette déduction. Chez les jumeaux monozygotes, l’occurrence du diabète de type 2 se chiffre à 90%. Mon sentiment, les 10% restants sont aussi porteurs des mêmes déficits organiques mais ne l’expriment pas. D’autre part, la sexualité ne se développe pas dans le temps, elle est intrinsèque à un individu. Ceci nous donne l’argument fatal, lors du clonage de l’homozygote, lorsque l’une d’elles est une femelle, l’autre l’est immanquablement.
Analyse
Les parents et par extension les adultes sont responsables de la sexualité de leur ego en devenir. Dans nos sociétés, à l’heure actuelle, ce sont les femmes usuellement qui sont en charge des enfants. Par le principe général de la baffe, à tout âge, le nombre d’homosexuels masculins s’en trouve étoffé et ma foi les petites filles, si elles subissent des soufflets de la part de génitrices, ceux-ci engendreront une aversion, une haine, voire un problème d’identification à la femme. Les hommes, absent dans l’éducation parental, ne peuvent inscrire un score aussi élevé dans le sexe faible. La quantification statistique de 7% d’homosexuels est largement sous-estimée. Les personnes mentalement homosexuelles représentent un panel non calculable qui peut s’élever à 10%, 15%, 20% et plus de nos sociétés. Nous pouvons avoir un ordre de grandeur à l’échelle d’une population d’une valeur approximative de l’homosexualité en son sein, à San Francisco, agglomération d’environ 760 milles habitants, 20% de la population masculine se déclare homosexuel. Par conséquent, l’équilibre démographique à part égale entre les hommes et les femmes, est largement perturbé par cet apport sur le marché de la sexualité, d’un nombre conséquent d’hommes à tendance homophiles. En effet, il y a plus de femmes hétérosexuelles disponibles que d’hommes hétérosexuels à prendre. Le mode de fonctionnement d’une société influe donc sur sa représentation sexuelle, par conséquent une quantité bien plus substantielle d’hommes ou de femmes homosexuels en relation avec le chiffre précédemment évoqué, n’ose satisfaire leurs aspirations sexuelles car contraints par la pression sociale. Les célibataires bénéficient donc d’un regard nouveau.
En Suède, l’interdiction de la fessée et autres violences corporelles sur les enfants est actée dans la loi depuis plus de 40 ans. La démographie de l’homosexualité est quantifiée à 2,5% de cette population scandinave. Ce chiffre doit donc être le dénominateur commun le plus petit du monde sur la représentation de l’homosexualité, en dépit d’un calcul nécessairement biaisé par les sondages, la sincérité n’est pas vérifiable. Vous me direz, pourquoi ce recensement n’est-il pas plus proche de zéro, puisque cet interdit a été promulgué et appliqué. Enfantin, une enquête statistique donne 10% de la population favorable à rétablir les corrections sur l’enfant. Ils l’appliquent tout en militant pour sa légalisation, donc nous comptabilisons 5% des fils d’où 2,5% de la population dans le principe de fonctionnement du tuteur féminin majoritaire dans nos sociétés, ceci rejoint donc précisément ce dénombrement. Il est bien évident que la population supérieure à 40 ans augmente la moyenne de ce relevé. Toutes les lois ne sont pas suivies d’effet.
Dans l’idée d’une maturité féminine plus précoce, nous remarquons que souvent les amours de jeunesse sous la coupe bienveillante des parents, valide un parcours qui ne s’achève que rarement sur la création d’un couple d’adultes car instinctivement et psychologiquement, le désir des adolescents et des enfants est préférentiellement orienté vers les majeurs, corollaire d’une éducation naturelle de la part des ascendants. Cette orientation se situe principalement vers le pic d’affection, qui correspond à l’âge des parents ou de la nourrice qui se sont penchés sur le couffin. Il s’agit d’une convention tacite, car peu de parents accepteraient de voir leur fille ou leur fils au bras d’un homme ou d’une femme d’une plastique plus aboutie en termes de maturité sexuelle. D’autre part, ces dits adultes ont normalement des aspirations pour des partenaires de jeux en correspondance avec la même inspiration éducative. Il n’y a donc pas de chevauchement possible, dans l’attrait, entre deux générations d’âges différents, au grand désespoir des adolescents.
Dans le même fil d’idée, les parents et les grands parents possèdent une sexualité inavouable qui varie en raison du temps qui passe, cette évolution se porte essentiellement vers une maturité d’esprit, la jeunesse en principe ne la détient pas. Ces adultes fantasment sélectivement sur les jeunes hommes ou jeunes femmes, inscrits dans leur mémoire profonde sous la gouvernance de leurs affectifs et de leurs instincts, esseulés lors des vaches maigres sentimentales. En relation avec les courbes extrapolées précédemment, cette marge d’attirance sera plus importante pour ceux dont la conformité sexuelle sera considérée comme « normale » et pourra s’étaler de vingt à quarante ans. Les divorces et les remariages avec des partenaires plus jeunes prennent donc un sens psychologique. Par conséquent, un papy de 80 ans avec une jeune fille de 18 ans ne peut être considéré comme un adepte de la pédophilie. La gérontophilie, l’attrait pour les personnes âgées, se détermine dans un contexte très simple, des parents âgés comme modèle psychologique et physique ou le cas dramatique, après la mort subite des procréateurs, les grands parents assurent alors le devenir du petit. On s’imagine qu’un jeune homme avec des prédispositions à la gérontophilie doit la masquer une bonne partie de sa vie et souffre de veuvages à répétitions pour les extrêmophiles des âges canoniques.
Le matraquage institutionnel sur l’hétérosexualité par le biais des films, livres, lois souhaitées dans les diverses structurations des sociétés, n’a aucune incidence sur l’orientation sexuelle. Le problème se situe bien en amont. Le seul mot d’ordre, toute la naturalité est intégrée sans effort par l’affection, la tendresse et la persuasion. L’affection, saupoudrée tout au long du cursus de l’enfant, va naturellement cadrer sa personnalité dans une composante non violente et une sexualité équilibrée. L’état de bien être en tant qu’adulte, est le reflet d’états de bien être en tant que nourrisson, petit enfant et enfant.
Les déviances homosexuelles, pédophiles, zoophiles sont une réponse logique à un problème insoluble. Ce phénomène est qualifié de résilience38. Seul l’homme et probablement les primates bonobos, peuvent par leurs facultés mentales réorienter leurs pulsions. Le problème ne se pose pas particulièrement pour les simiens, car la vie et la sexualité de groupe participent à une compensation d’une conduite déviante de la part des géniteurs. Les singes souffrent également de traumatismes psychologiques, que ce soit dans leur milieu naturel ou hors de leur milieu, et s’ils ne peuvent l’analyser, on l’observe dans leurs comportements.
Un peu de mathématiques, dans l »hypothèse d »un couple lesbien, un enfant masculin élevé dans ce contexte à deux fois moins de chance de devenir homosexuel par référence à un couple hétérosexuel. Dans la supposition d »un garçon élevé par deux mâles, ses chances de devenir homosexuel sont quasi inexistantes. Dans l’optique d’une attirance vers les plus jeunes, la probabilité pour qu »il soit pédophile est identique à celle d’un couple hétérosexuel. Dans l’hypothèse d’une paire de couple hétérosexuel ou homosexuel, la statistique dégressive se porte donc à 1 chance sur 4 qu’il soit pédophile et ainsi de suite. C’est pourquoi, en dépit de lourdes erreurs d’expertises, ce différentia se retrouve, d’une normalité sexuelle effective favorable à l’éducation dans un milieu homosexuel.
L’unité de deux personnes pour la prise en charge des enfants, apporte donc un risque augmenté, statistique de glissement vers le schéma d’une famille bancale, le chômage, les problèmes financiers, la dépression et cible le fondement de nos sociétés comme source de dérapage sur la perte de repère humaniste depuis des siècles. Dans les populations occidentales, environ 10% de ses habitants sont dépressifs, nombre remarquablement élevé.
Le fist-fucking est une pratique courante chez une toute petite fraction des homosexuels et s »explique de la manière suivante :
L »amour symbolique, le père s »est montré violent avec l »enfant, il est bien évident que puisqu »il est homosexuel, la mère aussi a usé de brutalité, avec ce décalage temporel nécessaire. La différence entre un homme aimé par le père ou détesté par lui, c »est justement la pratique du fist-fucking, en lieu et place de la sodomie qui est la transcription littérale de la sexualité avec une femme. La détestation de la figure paternelle passe par une violence sexuelle et l’homme agressif cogne son amant en poussant son poing dans l »anus. La victime qui subit ces sévices, en revanche, a vraisemblablement un comportement masochiste induit par un père aimant qui réprimande le nourrisson avec tendresse dans ses premières années de vie. Il s’agit d’un cheminement d’esprit probable, d’autres motivations telles que la provocation, l’autodestruction peuvent s’entremêler à ce contexte basique. Ces conduites sexuelles peuvent être extrêmisées par des pratiques de tortures qualifiées de bondage39 dans la littérature américaine. La mort de l’amant, symbole du père ou d’un autre tortionnaire que l’exécutant a lui-même subi durant l’enfance, survient parfois après ces barbaries. Il s’agit de comportements d’exceptions.
Le viol se décortique dans ses bases par une hiérarchie différente des étapes correctionnelles, une mère qui moleste son fils journellement, hors du délai de redirection, participe à formater une psychologie de violeur. Ce dernier ne respectera pas les femmes et sa sexualité sera péjorative à l’encontre de ces dernières. Le viol étant l’apothéose face à la dégradation de ses relations avec le sexe faible. La figure maternelle n’est plus qu’un épanchement sexuel doublé d’un mépris. Le viol entre garçons est le pendant de ces agressions enfantines, la barrière du respect d’autrui se fendille sous chaque coup. Il est probable qu’une petite fraction des viols sur la gent féminine soit instrumentée par des homosexuels qui escamotent cette tendance, l’image d’une super virilité bafouée, peut amener certains individus à des actes d’une stupidité achevée.
Les pédophiles, curieusement, ayant leur attirance tournée vers les enfants, nous fait comprendre qu »ils n »ont pas subi de brutalité suffisante de leur part, leur sexualité est relativement respectueuse à leur égard, le meurtre, après un rapport sexuel, est vécu comme la seule échappatoire aux poursuites pénales pour certains.
La violence forge donc une sexualité dégradée dans ses pratiques.
Les sérials killers, en français les tueurs en séries, n’échappent en aucune manière à cette analyse simplifiée. En fonction de la victime, vous pouvez comprendre aisément son degré de haine vis-à-vis du sexe mâle, femelle et l’acte rarissime du meurtre d’enfants. Cette vertu d’une mansuétude à l’encontre des petits copains d’enfance, des frères, des sœurs, caractérisent le plus grand acharnement vis-à-vis des adultes. Il est de notoriété publique que ces prémices d’une aptitude développée depuis le plus jeune âge à l’élimination de son prochain peuvent être repérées sans équivoque par l’acte suivant. L’assassinat des animaux de petite taille, oiseaux, chats, chiens. Ces tueries ne relèvent pas du sadisme mais des essais au meurtre. Visualiser les effets de la mortalité sur un organisme, voir la mort de près. Le sadisme est réservé à ses futurs patients. Le sentiment de toute puissance évoquée par certains criminologues ou dans le récit d’une trame de film angoissant, correspond plutôt à mes yeux, au sentiment de revanche, ce sont des meurtres par transfert, évidemment passionnels, les scènes mille fois répétées du meurtre du père, de la mère et d’entendre leurs supplications, leurs gémissements. Le plaisir du vainqueur d’une guerre fratricide où le perdant, finalement, renverse les rôles et concrétise ses rêves de justice : châtier ses agresseurs du passé pour aboutir à la délectation du dénouement en sa faveur. Certains parents ne doivent pas s’étonner d’une absence de leurs enfants lorsqu’ils sont en intimité avec la mort dans le lit des derniers instants. Les enfants ingrats deviennent au final des juges qui ne dissimulent plus leurs verdicts aux yeux de leurs parents dans ce chapitre décisif et angoissant de vie. La réussite sociale d’un père, d’une mère se jugent dans les égards d’un enfant par ce témoignage d’amour d’une présence fraternelle.
Dans la même ligne d’idée, ces enfants qui subissent des brutalités développent des comportements traumatiques. Il faut bien s’imaginer qu’un bambin tourmenté dans son berceau ne reste pas émotionnellement passif, il se met en colère et articule une partie de ses émotions vers l’inimitié. Chaque fait de brutalité subi se révèle dans leur réponse psychologique en tant qu »adulte par des attitudes caractérielles. Ces rancunes tenaces sont à l’image de l’identification indélébile dans les circuits cérébraux. Le comble, généralement, du jugement populaire sur ces excès de colère ainsi que les faits d »armes annexes inféodés à ce type de personnalité, le mauvais garçon ou la mauvaise fille, provient d’un encadrement pas assez rigoureux de la part de leurs aïeules. Ne vous méprenez pas, tous les homosexuels, les pédophiles ne sont pas des psychopathes mais ils détiennent tous, au fond de leur moi, la trace émotionnelle de ces vilénies. La réputation d’une jalousie féroce attribuée aux homosexuels n’est pas complètement usurpée car il s’agit d’écarter la femme, son tourment, pour l’homme, son amour. Les hétérosexuels ne sont pas exempts de ces traits de caractère, en particulier les femmes qui subissent des corrections de la part de leur mère et leurs agissements seront comparables. L’évaluation de ce gisement féminin sympathique est du même ordre de grandeur que la population homosexuelle masculine. Les hétérosexuels « vrais » sont donc plus pondérés, les échanges avec leurs parents sont le fil de leur sociabilité. D’autre part, les hétérosexuels éduqués sans violence et sans préjugés homophobes ne se soucient pas de discréditer les homosexuels puisqu’une homosexualité sous-jacente est privilégiée par la nature pour la vie sociale.
Voici une petite digression intellectuelle, une pouponne subit des corrections de la part de sa mère, son père est homosexuel, elle va donc s’identifier à un homme et désire un sexe masculin, selon l’hypothèse de Freud. Son fantasme, faire l’amour avec un homme en tant que dominant ou plutôt introductrice, elle va donc s’affubler d’une prothèse phallique. Elle n’aura pas d’autre alternative que de rechercher un amant homosexuel pour vivre sa sexualité, une femme lesbienne, alors qu’elle est hétérosexuelle. Sachant que ni l’un, ni l’autre n’est vraiment captivés par ce type de sexualité, il lui faut donc trouver un homme qui ait subi des brutalités de la part de son père, au stade du poupon, et être fils d’une lesbienne, en conséquence une identification à la femme, une perle rare. Le spectacle à l »arrivée, une femme sodomise un homme, ils sont tous les deux hétérosexuels.
Dans la nature, les mâles ou les femelles ayant des prédispositions génétiques qui façonnent leur attirance pour leur alter ego, la nature n’ayant pas de jugement sur ces comportements, ces animaux n’ayant pas d’entraves, ils s’accouplent exclusivement avec les membres de même genre et bien évidemment, sans descendance, leurs gènes tombent en désuétude. Donc la morale à l’effet inverse du but recherché, l’incitation faite aux homophiles de vivre en couples hétérosexuels pourrait leur permettre de transmettre leurs atavismes et ainsi, perpétuer la lignée des homosexuels. Cette contre sélection dure depuis plus de mille ans sous la coercition religieuse et son incidence peut être catastrophique sur le devenir de l’humanité.
La principale source d’émissions des phéromones se situe aux niveaux des organes génitaux40. La détection physique concrète chez les animaux se caractérise comme suit :
Les mâles dans la nature et particulièrement les prédateurs lorsqu’ils terrassent leurs adversaires en concurrence pour s’attribuer les femelles, les émasculent. Les phéromones déclenchent systématiquement l’agressivité et le dégoût et ils s’acharnent donc sur ces parties, lieu de leur aversion.
Le port d’habits édulcore ces émissions et par la même, atténue la différenciation des sexes. Dans quelle mesure ?
Les homosexuels d’ordre génétique sont plus à même de se laisser aller à leur penchant naturel. Leur identification sans contrariété, nous permettrait par ricochet d’appréhender plus spécifiquement la métamorphose inverse, sa profondeur, son intensité. Nous concluons rapidement que la personnalisation se porte sur le sexe opposé à son attirance selon les schémas évoqués dans les chapitres ci-dessus et nous constatons que la violence incite à cette identification, mais la virginité dans l’apprentissage d’une personnalité par le biais d’une homosexualité naturelle pourrait servir d’étalonnage et de vérifier ces suppositions de cause à effet. Nous pourrions réellement déterminer qu’au-delà d’un degré de « mimétisme » psychologique, le sujet vit dans des états d’animosités et d’une identification pathologique. Le désapprentissage de l’orientation sexuelle ne peut être modifié mais l’atténuation de leur impact sur la psyché peut être réalisable. Les tensions accumulées sur de très longues périodes peut être désolidarisées de la charge émotionnelle de ces ratés de vie et réorganiser dans un reconditionnement consenti. Mais encore faut-il l’envisager ? La référence, c’est nous et en générale nous sommes persuadés de notre « normalité ».
La conséquence implicite qui découle de ces observations se rapporte à un constat inverse de celui prôné par la psychanalyse, l’indéterminisme sexuel prévaudrait à l’âge adulte. Je m’explique. La montée en puissance de nos facultés mentales est l’instrument de la dérogation qui nous écarte de cette voie instinctive, ceci ne signifie en aucune manière que nous changerions de camp, mais que nous serions plus à même de transgresser notre instinct par l’intermédiaire d’une approche sophistiquée de la relation à l’autre, être amoureux d’un intellect plutôt que d’un corps ou inversement ou encore les deux à la fois mais cette coutume se situe dans le registre des bizarreries. Pourquoi aller chercher midi à quatorze heures ? Si un homme ou une femme détient une préférence sexuelle, celle-ci est conservée tout au long de sa vie. Il est bien évident que si les êtres humains n’avaient pas d’orientation sexuelle systémique, notre espèce aurait disparu de la surface de la terre. Nous pouvons être assurés, qu’une fraction minime de la population humaine naît sans déterminisme sexuel, les récepteurs du système vomérien étant absents ou non fonctionnels. Ces eunuques sensoriels, privés du repérage sexuel, n’auraient pour seul guide que leur imaginaire mais celui-ci serait probablement orienté au même titre que les homosexuels, les pédophiles par l’affection, en tout état de cause les tenant de ce titre serait les bisexuels vrais ou bien les asexuels.
Puisque le narcissisme est un fantasme, nous pouvons évoquer l’égocentrisme, trait de caractère motivé par une attention exacerbée des parents vis-à-vis de leur progéniture, ces derniers s’imaginent que le monde tourne autour de leurs ombilics, et vous en déduisez la suite, contrairement à l’idée reçue, les homosexuels ne sont pas égocentriques, ils attirent l’attention sur eux, d’une manière exubérante, tonitruante mais , inconsciemment , ils dénigrent la femme, cette chère mère qui attise les convoitises masculines en réveillant ses pulsions. La corrélation, entre le gisement de ces femmes adoratrices de l’homme et détestant leurs consœurs, se fait jour. Vous percevez donc la personnalisation féminine psychotique dont leurs victimes se sont affublées. Les parents les incitaient à se taire, ils n’arrêtent plus de s’exprimer.
Dans le mélange des gifles, nous avons oublié qu’il y a des baffes essentielles et d’autres qui portent moins à conséquences. Voici un puzzle que vous allez résoudre facilement en vertu des mécanismes précédemment développés. Il s’agit d’un détail parmi un ensemble de d’informations fragmentées qui m’a orienté vers cet angle de réflexion. Dans un journal télévisé, un documentaire sur la vie difficile d’un jeune homme homosexuel dans le milieu défavorisé avec une fratrie composée exclusivement de sœurs au nombre de six. Sa mère avait vécu maritalement en compagnie de plusieurs amants, par conséquent ils s’agissaient de demi-sœurs. Toutes les sœurs étaient hétérosexuelles. Une des gamines se plaignait que leur frère ne s’était jamais essayé à l’hétérosexualité. Rires.
La tentation compréhensible des parents qui tirent le rideau sur l’accès à la pédopornographie, dans l’hypothèse que ces visions puissent pervertir la sexualité naissante du fruit de ses entrailles, selon l’enseignement développé successivement dans le discours des représentants de la morale et réitéré par les spécialistes de l’enfance, est empreinte d’une méconnaissance sans nom de l’édification d’un parcours culturel pornographique. Les mômes ne sont pas intéressés.
La limite des libertés sexuelles doit se réaliser en fonction de la première loi de la nature. La fonctionnalité de l’homme, c’est de protéger ses petits, enfants et adolescents. Les bonobos et leur vie sociale en groupe, sans restriction que celle de l’instinct, est le seul modèle naturel qu’il nous faut examiner. Ce libertinage pourrait être considéré comme la sexualité théorique de l’homme.
L’art amoureux dans sa sensualité, sa finesse, son respect, sa plénitude, sa compréhension, son innovation est, depuis la nuit des temps dans le creuset des amants, riches de qualités affectueuses apprises dans les élans d’affections de père et de mère adeptes de l’extase érotique. Un bon papa, une bonne maman sont férus de libertinages, et ce sacrement n’est pas béni par l’autorité religieuse.
Nous allons évoquer un sujet très éloigné de la sexualité, la naissance de l’anorexie. Lors de la phase d’identification, c’est à dire avant l’âge de trois ans, lorsque l’un des parents est mourant des suites d’une longue maladie, amaigri, il représente toujours le modèle physique et mental auquel l’enfant aspire à se conformer. Donc, l’anorexie n’est pas corrélée à la beauté mais à une mentalité suicidaire non aboutie. L’enfant ne désire pas mourir, mais il veut être à l’image du parent qui attire toute l’affection sur lui, les pleurs, les embrassades toujours dans l’optique de plaire à l’adulte désiré. La différence de 10% de mâles anorexiques face à celle de 90% de femelles psychologiquement comparable, s’explique par une différence de comportement de l’homme et de la femme face à la mort. Un mari va présenter ses enfants à son épouse jusqu’au dernier instant car c’est elle qui les a enfantés et à ses yeux, la relation filiale mère-enfants est beaucoup plus intense que celle du père vis à vis d’une fille ou d’un fils. Les femmes protègent peut-être un peu plus les enfants du stress et des angoisses, puisqu’il leur est attribué une plus grande sensibilité émotive et d’autre part la vulnérabilité d’un homme ne peut être reconnue, car considéré comme un protecteur sans faiblesse. Par leurs suprématies éducatives, les mères connaissent toutes les opportunités pour faire garder les enfants contrairement au père désemparé. Nous pouvons aussi faire appel à la fréquence des rapports mère-enfants et père-enfants, il en découle que la personnalisation masculine peut-être moins profonde que l’identification féminine ? Le délai aussi peut être important pour l’interprétation psychique puisque ses enfants n’ont que quelques mois depuis leurs naissances donc les parents sont des individus jeunes et le top départ de cette déchéance se réalise depuis le plus jeune âge.
L’avenir prédictif d’une vocation a développé des neurones, subodore une prise de conscience plus précoce et la patience des parents sera soumise à moins d’épreuve afin de livrer la première claque. Ce trait d’humour s’inscrit dans une vision opposée à ma démarche, le cycle sans fin ne doit pas être une fatalité.
L’inquiétude sur la faiblesse supposée du déterminisme sexuel n’a pas lieu d’être, les systèmes les plus primitifs se développeront toujours avant les parties organiques plus élaborées.
Toutes les espèces finissent dans une impasse évolutionniste, y compris l’homme. L’intelligence a-t-elle une limite pour les entités organiques ?
Mise en garde
Des relations précoces, homosexuelles ou hétérosexuelles ne seront jamais accompagnées de reproches dans le monde animal par contre chez l’homme, des suspicions de pédophilie vous seront attribuées même à tort, les adolescents ayant pratiqué un accouplement à un âge trop prématuré, constitue un acte pédophile que l’on qualifie de pédophilie de fait et non de conscience, et ils subiront tout au long de leur vie le courroux moral de cette société à mémoire longue. Nous sommes parfois confrontés à la situation des enfants ayant des parents trop jeunes. Même dans le cas d’une relation affective bien menée, ceci induira une indécision quant à l’orientation sexuelle de l’enfant puisque son animalité le dirige vers des êtres matures mais son psychisme le focalisera sur des parents très immatures avec le risque d’une reproduction du schéma familial. Les pédophiles masculins choisissent préférentiellement les enfants mentalement homosexuels pour ceux dont l’attirance est orientée vers les garçons et inversement pour ceux dont la tendance est dirigée vers les filles. A signaler, qu’il est possible que les pédophiles masculins sont plus fréquemment attirés par les petits garçons, la figure matriarcale violente comme seule alternative dans un contexte judéo-chrétien ou islamiste. Incidemment, je ne peux pas vous donnez une réponse définitive car se sont souvent les petites filles qui s’investissent précocement dans le rôle de mère. Les pédophiles, pour une infime partie d’entre eux, vont s’identifier à un enfant. Cela dépend de l’intensité des répulsions à l’encontre des adultes ainsi que de la convoitise de sa convoitise. Cette compréhension abyssale de la mentalité des plus jeunes va leur octroyer des avantages analytiques afin de les fasciner par un intérêt sexuel sous tendu auxquels les enfants sont sensibles et cet aspect érotique abaissera le seuil de danger qui leur ait habituellement inculqué. Dans le même fil d’idée, un individu ayant une sexualité « normale » peut aussi posséder une personnalisation infantile si le parent est pédophile. Cette personnalisation ne rend pas infantile mais peut être conserve -t-il une fraîcheur d’esprit. Il intègre par la suite qu’il devient un adulte. Ses aspirations sexuelles, par contre, se synchroniseront sur sa concupiscence. La transmission de la pédophilie par voie psychologique est donc réversible d’une génération à l’autre.
La politique et la sexualité
De nombreux systèmes politiques, ayant pour base le patriarcat, c »est-à-dire la prééminence de l’homme dans la société, induit une augmentation des cas d’homosexualité au sein de la population. La soumission des femmes, par les griefs qu’elles engendrent, haine, agressivité, sentiment d’injustice, absence de liberté, rend la tâche d’épanouissement des rejetons très précaires. La détestation du sexe adverse se traduit dans le non-respect de la masculinité, cette pression, à fleur de peau se répercute vers l’enfant mâle qui va subir cette violence. Ce schéma s’inversera ultérieurement, le sexe dit faible en pâtira de la même manière. Nous dénommons cela : le cycle sans fin. L’homme exerce une pression sur la femme, la persuadant que sa domination se justifie aux yeux d’Allah et cette attitude, il l’a corrobore par le fonctionnement entraperçu et mal interprété des rapports du dominant dans le milieu naturel. Cette exemplarité souhaitée, aboutira à une éducation sans faille vis-à-vis des normes de cette dite société. Mais cette oppression ne fera qu’accentuer un rejet inéluctable de l’autre sexe et toutes les conséquences sur la sexualité qui en découlent, homosexualité, pédophilie etc. Chacun des deux parties dissimulera ses failles à l’autre en raison de ses interdits, et ces sociétés ne résoudront jamais les problèmes qui en découlent. Le résultat, le nombre de couples aux apparences hétérosexuelles dont les deux partenaires sont homosexuels, tourne à la surpopulation. Les systèmes démocratiques ont pour objectifs de faire prendre conscience à ses citoyens que les libertés de chacun, la tolérance, l’information, sont les seules réponses à l’épanouissement individuel et collectif. En bref, l’affectif ne se décrète pas par les lois ou les contraintes mais ne peut être compris et assimilé sans la coopération et la perception de l’incohérence des politiques humaines.
Dans nombre de civilisations actuelles, nous pouvons observer l’hérésie de la perversion des cultures, l’héritage et la perpétuation du nom dans la législation occidentale, se faisant à travers le nom du père, induit qu’en occident pour transmettre l’un et l’autre, il faut un mâle, dans la civilisation indienne, par le prix exorbitant de la dote, il faut un mâle, dans la civilisation chinoise, par la politique de l’enfant unique, il faut un mâle et toutes les conséquences qui en découlent, un différentiel de conception de garçons par rapport aux filles sans parler des complots et machinations diverses pour parvenir à cet état de fait. Or, la prépondérance des émotions instinctives, voudrait qu’en tout état de cause les hommes favorisent la naissance des filles et celles-ci, celle des garçons. Cela sous-entend que les cultures perverties, en référence aux chapitres précédents, coopèrent à l’élaboration d’une pression contre nature sur le comportement de l’homme, et il intègre comme paraissant normal, des absurdités culturelles. Dans une société sans sélection du sexe, un équilibre se forge autour du ratio de 50% de mâles et de femelles. La probabilité statistique est très simple, pile ou face. Ce chiffre agréable permet à tout un chacun de trouver chaussure à son pied. Actuellement, nous sommes loin de cet équilibre sexué. Chez les primates, la culture se limite aux matérialismes : les outils. La manipulation de leurs pulsions n’est pas encore à l’ordre du jour.
Les religions
Les religions font dans l’immoralité. Elles sont immorales car elles ne souhaitent pas le bonheur des exceptions. Le souci des religions doit être le bien être de chacun, si cela n’est pas leur principe, alors elles mettent à bas le fondement de leurs croyances. Le sens des religions : croyance en un principe supérieur dont dépend la destinée humaine, attachement à des valeurs. Ces valeurs sont-elles critiquables ? Le discours sur un assentiment général du bienfait des religions doit être incontestablement minoré. Ces dernières ont largement maintenu dans l’ignorance, en proscrivant la science aux profits des mythes, ses populations, pour les maintenir sous leurs coupes. Leurs combats pour la paix a plutôt tourné aux drames, les guerres religieuses, l’inquisition, les lois islamiques. Les prédicateurs d’une non-violence ont généré beaucoup d’hérésie contre la vie de l’homme. Le respect de la vie et son corollaire, toutes ses particularités, ne sont pas négociables parce qu’elles ne peuvent pas être modifiées. L’assise des religions est basée sur des absurdités. Cette erreur d’appréciation, que l’épanouissement personnel ne peut être au centre de la vie de l’homme, oriente toujours vers une répression qui ne favorisera jamais la mise en adéquation de l’homme et de sa nature. La sacralisation de la sexualité devient toxique quand elle contrecarre sa naturalité. La morale, il me semble, doit se porter sur le respect de la vie, mais surtout sur l’acceptation de sa complexité. La sexualité réduite à la stricte reproduction est un non-sens, autant faire des enfants avec une pipette, un petit tube de verre où sont déposés les ovules et les spermatozoïdes, et contredit l’apport des échanges sexuels, naturellement, dans la convivialité humaine. Sa finalité ne se limite pas à sa destination précitée mais elle s’ouvre, si elle était moins restrictive, sur un épanouissement qui n’entrave en aucun cas les références « morales » et altruistes. La morale, diverse et multiple, ne peut être l’apanage des religions, surtout si ces dogmes ainsi conçus sont en contradiction avec eux-mêmes. Toutes les religions se contredisent dans leur argumentaire. Le respect de la vie, toutes les vies, est en opposition avec l’idée que l’homme puisse être placé sur un piédestal. Les religions sont des tueuses d’âmes. La décadence, un des arguments de ces dernières, n’est qu’une question de point de vue. Une civilisation ne sait jamais liquéfiée parce qu’il y avait trop de sexe, mais plutôt trop de guerre. Il est à remarquer que les plus grandes perversions s’intensifient dans les sociétés ou la domination des cultes religieux est la plus forte. En tout état de cause, les religions sont donc contre nature dans leurs analyses du vivant.
Le formatage et la pensée judéo-chrétienne incitent certains scientifiques, plus particulièrement dans le domaine de la biologie, à réinterpréter la nature ou à tirer des conclusions d’observations erronées, je fais allusion aux créationnistes. Il en va de même avec les psychanalystes. La science, en dépit d’aspects terrifiants évoqués dans la littérature, a engagé l’humanité dans une période de découverte, faisant disparaître les frontières physiques et mentales, et nous libère du carcan de l’obscurantisme.
L’étrangeté de la situation, c’est la perception déformée en générale sur l’homosexualité dans une société, une corrélation absurde se fait entre un affaissement de la morale religieuse et une augmentation de l’homosexualité et de ses déviances. Ce diagnostic est faux. Les sociétés modernes, inconsciemment par le biais des plannings familiaux, de nouveaux concepts éducatifs, une augmentation du niveau de vie de chacun réalise ce que les religions n’ont jamais réalisé, un apaisement des confrontations et une « moralisation » de la société par une démoralisation des mœurs. En conclusion, l’homosexualité est plus répandue chez les anciens mais elle est plus apparente chez les jeunes générations. En toute vraisemblance, dans les pays occidentaux, cette homosexualité s’est adoucie dans ses pratiques et dans sa perception. L’église progresse.
Pour la défense des religions, il est à noter que tous les individus qui s’écartent du consensus de la normalité sexuelle sont issus très majoritairement de couples hétérosexuels et ils adoptent aussi leur valeur en reproduisant cette normalité dans un statut divergeant dans ses fondements (mariage d’homme à homme ou de femme à femme).
Expérimentations
Une expérimentation peu traumatisante sur l’usurpation d’une identité dont la finalité aurait pour objet d’éveiller les parents sur cette facette captivante de l’édification d’un mécanisme de pensée, peut être conçue selon les modalités qui suivent. Chaque parent, chaque ami qui serait en contact avec le nourrisson serait toujours vêtu du même et unique habit, avec des motifs de couleurs et de géométries inconnues dans la sphère environnementale. Afin de ne pas fausser les résultats, le principal intéressé se verrait privé dans un premier temps des tenants et aboutissant de ses propres réactions. Par contre sa garde-robe serait constituée des différents motifs et vêtements des adultes en interactions avec lui et la simple observation de ses choix vestimentaires, la réitération, permettrait de cerner son identification. Un questionnaire sur les adultes, les sujets de conversation, les affections délivrées à l’enfant, les altercations préciseraient pourquoi l’enfant s’identifie à une personne, plutôt qu’à une autre, dans une rétrospective seconde. Ce que décide le réincarné est plus significatif qu’une interprétation. La perturbation essentielle pour l’enfant, des goûts vestimentaires désastreux. Pour les plus attentifs au devenir de leur progéniture, les cheminements d’esprits du gamin(e) pourraient être coachés afin d’une part, qu’il(elle) soit au plus près de sa nature et d’autre part, organiser l’orientation de ses passions dans l’espérance que les desideratas parentaux soient suivis à la lettre.
Pour vérifier notre influence sexuelle sur celles des enfants, et quantifier les effets des phéromones sur l’organisme humain, procédez comme suit. Utilisez une technologie moderne, les caméras thermiques, qui permettent d’explorer cette facette sans intrusion et sans perturbation sur la gent féminine et masculine. L’objet de cette étude :
La comptabilisation, la durée, la fréquence voire les orgasmes du nourrisson visualisés aux microdegrés près, dans un contexte parfaitement défini en fonction de la sexuation des personnes. Soit à côté d’un homme, soit à côté d’une femme, soit à côté d’immatures, soit à côté de nouveau-nés. L’intérêt se porte sur deux aspects, la spontanéité de l’angelot, son amoralité, son absence de culture, et surtout sa sensibilité instinctive. Si la supposition d’une entrave chimique paraît pertinente nous pourrions l’observer et lever le voile définitivement sur le caractère inné de la sexualité, agrémenté d’un long apprentissage. Afin de se rapprocher du biotope naturel, reproduire cette expérience avec des personnes dévêtues dans les mêmes conditions et les mêmes protocoles que précédemment. Ainsi la démonstration culturelle des modes vestimentaires et de leurs impacts significatifs sur les pulsions érotiques humaines pourrait être confirmée ou infirmée. Les résultats dont je ne connais pas la teneur permettraient une analyse moins empirique sur les stimulations réelles. En conséquence le naturisme sera peut-être conseillé dans un avenir proche. Ces expérimentations permettraient de quantifier objectivement le pourcentage d’homosexualité masculine ou féminine à caractère génétique. Le fait de déterminer à coup sûr, si un individu est homosexuel dans sa version naturelle, corroborerait les études sur les conformités ou les disparités des caractéristiques physiques et psychiques entre les mâles et les femelles. Ceci garantirait l’hypothèse de l’aire pré optique comme marqueur de la différenciation sexuelle chez les mammifères. Cette particularité spécifique au sexe masculin, ne peut être retrouvée chez les homosexuels de souche génétique, et si cela l’était, ceci contredirait définitivement cette présomption organique. Cette conclusion ouvrirait d’autres champs de recherche pour en comprendre sa fonction. L’analyse empirique doit toujours être confortée par des expérimentations mais on observe que lorsqu’il s’agit du domaine du vivant, la pertinence reste toujours sujette à caution.
Un autre protocole très simple peut être mise en œuvre par la cohorte des psychanalystes afin d »ajouter une pierre à l »édifice de cette présomption d »une violence destructrice. Nos chers statisticiens détermineront la quantité minimale significative de personnes à interroger, enfants et parents d »hétérosexuels, d »homosexuels, de pédophiles et éviter l »obstacle d »une mauvaise attribution de la sexualité d »une personne. Quelques questions de l’ordre de l’intime suffisent. Ensuite dresser un tableau comme suit :
Correspondance statistique entre la violence et l »orientation sexuelle
Violence | Parent masculin | Parent féminin | VRAI | FAUX | % Pertinence |
Hétérosexuel | Non | Non | Nbre | Nbre | xxx |
Homosexuel | Non | Oui | Nbre | Nbre | xxx |
Lesbienne | Oui | Non | Nbre | Nbre | xxx |
Pédophile | Oui | Oui | Nbre | Nbre | xxx |
Totaux | Nbre | Nbre | xxx |
Et enfin, nous voilà avec des certitudes.
Selon l’hypothèse développée dans cet ouvrage, les différentes déviances que sont l’homosexualité, la bisexualité, la pédophilie restent marginales sur son caractère génétique. En conséquence, la fiabilité des résultats devrait tendre vers un pourcentage supérieur à 95% de correspondance. Si ce chiffre n’est pas vérifié, alors cette conjecture est fausse. Mais nous pressentons que cet objectif chiffré sera sans aucun doute dans les clous.
Conclusion
Au regard des éléments scientifiques, biologiques et génétiques, l’homme, ne peut se démarquer de son statut d’animal, par conséquent de son déterminisme sexuel. Seule l’approche psychologique peut expliquer une part prépondérante du renoncement à l’attirance naturelle. Ces interactions événementielles simplifiées, qui favorisent la diversité des approches des pulsions amoureuses, peuvent expliquer une parcelle de la vie de chacun, mais il est certain qu’une vie est unique et perçue à travers son discernement et son regard sans égal car à jamais introuvable dans les temps passés et futurs. Nous ne pouvons que constater la fragilité et la force qu’apporte l’intelligence, trois milliards d’années de sélection mortifère et génétique, contrariée par quelques gifles et les conséquences qui en découlent. Il n’existe pas de domination, chez l’homme, de l’instinct ou de la psychologie : les deux participent à 100% a l’édification de notre identité sexuelle quel que soit notre devenir à l’âge adulte. Cette réponse sibylline signifie qu’en fonction des contraintes éducatives, notre potentiel de survie se chargera de métamorphoser notre perception et nos schémas mentaux conformément aux processus de survie supplémentaire hérités de la cognition seconde. Si nous sommes déviants, l’on peut se dire que c’est la psychologie qui a dominé, mais celle-ci n’est que la représentation de notre intellect qui est aussi le fruit de la nature donc 100% de notre individualité.
Le triptyque, pic instinctif, pic affectif et pic d’identification se positionne naturellement dans l’esprit d’un enfant et installe sa personnalité sexuelle et identitaire. Ce cheminement, qui peut être variable en fonction du vécu de chacun, échappe en grande partie à sa volonté. La violence est donc l’instrument des déviances de tous ordres. Un enfant qui n’y est pas soumis, retrouvera naturellement son chemin et peu importe qu’il ne fût élevé que par des hommes, que par des femmes, chassez le naturel et il revient au galop. Vous pouvez vérifier ses assertions, en questionnant vos parents et proches. L’ignorance, le formatage culturel et l’absence d’esprit critique sont les dévastateurs de la vie de l’homme et de sa survie.
Les conflits des sociétés sur l’homosexualité, la pédophilie, la zoophilie, la paraphilie, n’ont pas lieux d’être. Ces états existentiels ne sont pas choisis par les premiers concernés et les rejetés ne font qu’accentuer l’incompréhension de leurs déviances. Les donneurs de leçons sont des simplistes. L’humanisme existait bien avant les religions, puisqu’il s’agit d’une émotion programmée par la sélection naturelle, plus communément connue sous le nom d’empathie, expression directe d’une capacité cérébrale d’immersion dans la pensée de l’autre.
Tous les modèles de sociétés forgés par l’histoire sont en porte à faux avec celui de la nature. Celle-ci semble militer pour l’hétérosexualité, laissons-la faire, les « perversions » découlent d’une rivalité entre les cultures qui nous détournent de la simplicité des convictions de la nature : laisser faire et laisser aller.
FIN
Le sexe sur les chapeaux de roue
Éditions le Sterne Pierregarin
Editions le Sterne Pierregarin 2012
ISBN : 978-2-9543410-1-9
Prix éditeur France : 8 €.
Dépôt légal : Juin 2012 (Institut nationale de la propriété intellectuelle)
Article L122-4
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[1] Indivis(e) : bien commun qui n’est pas divisé, héritage indivis.
[2] Millénaires : environ 200 000 ans.
[3] Conférence donnée par Dominique Lestel dans le cadre du Collège de la cité des sciences et de l’industrie la 2 juin 2010, La sexualité humaine est-elle (encore) animale ?
[4] Ethologie : science du comportement animal.
[5] Kâma-Sûtra : encyclopédie réunissant des ouvrages indiens spécialisés dans les arts amoureux et les pratiques sexuelles.
[6] Espèce de dauphin (flipper).
[7] Les phéromones sont des substances chimiques émises par la plupart des animaux, dont l’homme, et certains végétaux, et qui agissent comme des messagers entre les individus d’une même espèce, transmettant aux autres organismes des informations jouant un rôle d’attracteur sexuel.
[8] Les zoologistes en désaccord avec les neurobiologistes soutiennent l’hypothèse d’une conscience de soi chez ce mammifère marin mais l’anthropomorphisme est un écueil souvent constaté dans les investigations des naturalistes, néanmoins il s’agit d’une espèce hautement sociale.
[9] La testostérone : neurotransmetteur, intervient dans la virilisation via leur récepteur (la voix devient plus grave, la pousse des poils est stimulée). La testostérone joue un rôle dans le désir sexuel (la libido). Son rôle dans l’agressivité est établi.
[10] La sérotonine : neurotransmetteur, la sérotonine régule une vaste gamme de fonctions comme l’humeur, le comportement, le sommeil, la tension et la thermorégulation. Elle participe au comportement de domination ou de soumission.
[11] La dopamine : amine précurseur de la noradrénaline, la dopamine est un neuromédiateur du plaisir et de la récompense, que le cerveau libère lors d’une expérience qu’il juge « bénéfique ».
[12] L’ocytocine : neuropeptide libéré dans le sang par l’hypophyse, l’ocytocine contrôle un système de type calme et contact, impliqué dans les phénomènes sociaux, les relations maternelles, voire dans certains phénomènes de solidarité ou d’altruisme à l’intérieur d’un groupe.
[13] Onanisme : terme snob équivalent à masturbation.
[14] Hystérectomie : ablation du vagin.
[15] Lucy : est le surnom du fossile de l’espèce Australopithecus afarensis, datant de 3 à 4 millions d’années.
[16] Alpha : dénomination impersonnelle du chef dans un groupe animale, en usage chez les naturalistes.
[17] Astrocytes : désignent les cellules gliales en interface entre les neurones en forme d’étoiles.
[18] Casus belli : acte de nature à provoquer la guerre.
[19] La paraphilie (du grec para- [παρά], « auprès de, à côté de » et -philia [φιλία], « amour »), désir sexuel parallèle à une normalité.
[20] Exhaustive : assimilable à complète, totale, entière.
[21] Opercule : membrane circulaire rigide qui obstrue l’entrée de la coquille du bigorneau.
[22] Euphémisme : choix d’un mot atténué par remplacer un mot trop cru, une expression choquante.
[23] INSEE : Institut national de la statistique et des études économiques.
[24] Inverti doux correspond à pédale douce.
[25] Pavlov ivan Petrovitch : médecin et physiologiste russe, théoricien du réflexe conditionné.
[26] Vomer : os du nez qui forme la partie postérieure de la cloison des fosses nasales et qui accueille les récepteurs des phéromones.
[27] Simien : relatif aux singes.
[28] Homozygote équivalent à monozygote : jumeaux issus du même ovule, différent de hétérozygotes : descendants de deux ovules dans la même phase de gestation.
[29] Résilience : Capacité à vivre et se développer, en surmontant les chocs, les traumatismes.
[30] Bondage désigne des pratiques sexuelles sadomasochiste dans laquelle le partenaire est attaché.